Commentaires récents

Prochains concours & AT

Le « buzz »

Publié par Kanata le 14 septembre 2010

buzzIl y a un autre moyen pour utiliser l’Internet comme outil à l’édition : c’est le « buzz ». L’occasion d’attirer l’attention de quelques éditeurs. Car les rares qui prennent encore le risque de lancer de nouveaux auteurs francophones (soyons claire : acheter les droits de traduction de n’importe quelle bouse américaine est plus rentable pour eux…), le feront d’autant plus facilement si celui-ci à déjà des fans, fussent-ils virtuels (je sais, c’est triste de devoir être « connu » pour se faire connaître, mais c’est le paradigme du XXIe siècle… Si t’es pas ami avec Google… t’existe pas…) [insert – tient d’ailleurs, je viens d’avoir un flash là, superbe idée pour une petite nouvelle 😉 ]

Et là, faire du buzz, ça c’est un challenge pour moi… Parce que je suis plutôt de la tribu des « pas d’amis », tendance asociale, ascendant « j’ai pas allumé la télé depuis deux ans » (ben oui… J’écris! Et je ne suis pas dans la rue pour réclamer la retraite à 45 ans, mon emploi du temps de 13h de boulot par jour ne me le permet pas…) Je me tourne donc vers vous :

J’ai besoin de votes… Comme un politicien… Il y a en ce moment un casting qui dure sur 15 semaines. À la clef : l’édition d’un roman. La condition ? Faire du buzz ! Pas juste être premier (enfin, allez voter tout de même, tous les jours s’il le faut 😉  ), mais aussi montrer que vous existez : Faites des liens sur mon blog, sur le site du casting, des commentaires, du face book, du myspace, de la radio, du rap, de la télé, des claquettes, des pétitions, des actions pédagogiques pour la défense de la langue française, un rallye de soutien, des barbecues, un comité « défense du petit frère franco-ontarien d’adoption » et si vous êtes français : des manifestations (On veut lire du Kanata ! On veut lire du Kanata !)… Bref, faites tout ce que je ne ferais pas, parce que trop occupé à écrire 😛

Internet pour éditer un livre ?

Publié par Kanata le 14 septembre 2010

Un vrai livre électronique Les mœurs évoluent, on ne dit plus « manuscrit », mais « tapuscrit » (essayez donc d’envoyer quelque chose écrit à la main à un éditeur pour voir…) Et l’arrivée en force du numérique change aussi la donne de l’impression. On peut maintenant faire tirer un ouvrage à 10-20-30-50 exemplaires, le tout en ligne, en soumettant son texte Word ou PDF à des sites comme www.jepublie.com ou www.lulu.com.

Sans parler, bien sûr, des formats totalement digitaux type eBook, qui font purement et simplement fi de l’impression papier. Il y a des dizaines de sites sur la toile pour créer et diffuser son ebook, du type  www.ebook-diffusion.com,  ou des monstres anglophones comme www.smashwords.com, même Apple s’y est mis avec son iBookStore (si vous faites l’effort de faire une demande ISBN pour votre œuvre par vous même).

Je suis un geek, faire un clic droit sur ma souris et « enregistrer sous… PDF », je sais faire, uploader un fichier sur un site, aussi… Pas vraiment un challenge.

Ghost v2.5

Publié par Kanata le 8 septembre 2010

Titre

Ghost v 2.5

Accroche

Il est des amitiés faites pour durer.

Description

Un drame où la technologie est totalement dépassée, ce qui du coup lui donne un petit charme désuet.
32 000 caractères

Texte complet Lire la suite de cet article »

Perspective

Publié par Kanata le 3 septembre 2010

Note

Les « textes à voix » comme leur nom l’indique, trouvent toute leur valeur lorsqu’ils sont parlés, et donc écoutés. Les liaisons, les élisions et leur rythme en général risquent de ne pas être retranscrits correctement par une simple lecture. C’est sans doute paradoxal pour un texte écrit, mais c’est aussi ce qui fait toute la force de la tradition orale et contée.

Description

C’était en 2008, en France il y avait un mouvement de grève pour réclamer… plus. En Haïti, la même semaine, l’inflation ruinait le pays et la population commençait à manquer d’eau et de vivre. Moi, à mi-chemin, dans le confort douillet de mon sous-sol canadien, je me permettais de faire la synthèse :

Quand j’ai vu les titres de l’actualité, j’ai fait un bond
Je ne peux pas croire que personne n’ait fait la liaison.
Dans la même semaine, il y eut bien des protestations
Mais ce n’était franchement pas pour les mêmes raisons.
D’abord, c’est bien de pouvoir avoir des revendications,
Ça prouve qu’on est dans un pays ou y a eu de la libération.
Mais toi après ta marche tu rentres devant ta télévision
Pour d’autres ça s’arrête pas là une manifestation.

Mais je crois que pour tu comprennes il faut que je fasse différent
Alors le mieux encore c’est de laisser parler les slogans
Garde bien en tête que ce qui suit, ce que tu entends
Avec le décalage horaire, ça a eu lieu en même temps
Les premiers s’adressent à Paris et son Président
Les seconds à Haïti et leur gouvernement :

« On est crevé, on veut pas prendre le métro après 7h de travail »
« On comprend pas on bosse 16h et ça paye pas les victuailles »
« Fais pas le rat Sarko, vas-y donne nous des euros »
« S’il vous plait président Emilio, donnez-nous un peu d’eau »
« Donnez-nous des logements à Paris intramuros pour pas cher »
« Nos enfants sont en carence de calcium et de fer »
« C’est pas normal de bosser pour une ville où on peut pas se loger »
« Comment faire pour se reposer quand nos ventres sont affamés ? »

Alors tu vois, tes problèmes kafkaïens du prix des logements parisiens,
S’il te plait compare ça avec ceux qui défilent parce qu’ils ont faim.
Je te dis pas d’être militant et de te lancer dans l’humanitaire
Mais de relativiser un peu ce qui se passe sur cette terre.
Et c’est même pas le tiers-monde à Haïti, ils ont de la chance
Les touristes comme toi nous font vivre quand ils viennent en vacances.
Ils ont juste était touchés en plein par l’inflation
Et maintenant notre argent ne vaut plus un rond.
Alors va vite défiler pour réclamer un peu plus de RTT
Et Haïti tu pourras peut-être nous y retrouver
Utilise-le bien ton 13ème mois de salaire payé
Viens le dépenser ici, qu’on puisse manger.
Tu picoleras des pina-colada sous les cocotiers
Ne jettes pas la pulpe ça nous fait le petit déjeuner

Voilà je vais m’arrêter de parler de la misère
Quelque part ça me tape un peu sur les nerfs
Que dans notre super monde de communication
Il n’y ait pas eu un seul journaliste pour faire la corrélation
Qu’est-ce que tu veux que je te dise, des fois je m’emporte
À d’autres moments comme toi je me lave les mains de ce qu’est pas à ma porte.
Mais si moi je devrais remettre en perspective ma voix passive et la tourner en forme active.
Ben toi, choisis bien tes combats à Paris, mais n’oublie pas ceux qui crèvent de faim à Haïti.