Ceci est l'article 1 sur 6 de la série Corriger un roman en 4 temps, 8 mouvements

Dans une série précédente,  j’ai illustré la phase de conception du roman. Aujourd’hui je vous propose de faire un bond dans le temps et de passer à la phase de correction – après tout, entre les deux, je ne peux rien pour vous 😉 –. La série devrait être bouclée en 6 articles avec un déroulement de ce genre :

  • Cette intro
  • Les 4 « temps » détaillés (avec leurs 8 « mouvements »)
  • La conclusion

Mais pour le moment, petite question pour vous :

Jusqu’où corriger son texte ?

Si vous êtes de ceux qui pensent : « Jamais ! Mon premier jet est final et les correcteurs se chargeront des menus fautes et coquilles pendant que je planche sur mon prochain chef d’œuvre » – Nikos ? Sors de ce corps ! –… Merci d’être venu, vous pouvez passer votre chemin – et probablement supprimer ce blog de vos favoris.

Par contre, si en lisant le titre de cet article vous avez eu une ou plusieurs des réactions suivantes…

  • Vous avez levé les yeux au ciel dans un souffle déprimé en laissant retomber vos épaules de deux crans
  • Vous n’avez pas pu retenir un petit rictus narquois – car vous venez vous-même de finir vos corrections, hein ? C’est ça ?
  • Vous êtes pris d’une soudaine crise d’urticaire
  • Vous avez remis le manuscrit qui trônait fièrement sur votre bureau depuis une semaine, dans son tiroir, sans même l’ouvrir, et êtes parti massacrer la manette de votre console de jeux
  • Vous avez fondu en larmes en susurrant « Pourquoi tant de désarrois, oh monde cruel ? Cette tâche, n’en verrais-je point le bout du tunnel ? » – ou plus prosaïquement « putain, j’en peux plus ! »
  • Par pur réflexe, vous avez sorti un crucifix, un pieu et une gousse d’ail – pardon, je voulais dire un Bescherelle, un dico et une gomme.

… alors bienvenue à bord :-p Lire la suite de cet article »