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Origines – La trilogie Naxis

Publié par Kanata le 10 juillet 2010
Ceci est l'article 2 sur 3 de la série Naxis

Titre

Origines – La trilogie de Naxis

Accroche

La vengeance est pour les hommes, les immortels lui préfèrent le châtiment.

Préface

Un vampire ne pleure qu’une fois durant sa longue vie: pour la mort de sa bien-aimée.
Mais les larmes qu’il verse alors sont de sang et elles ne s’effacent jamais de sa mémoire.
Si vous voyez un jour de telles larmes, prenez garde… Prenez garde à la colère du vampire…

4ème de couverture

Joan est exécutée par le cartel sur lequel elle enquêtait. Chris, dévasté par sa mort, dévoré par la culpabilité de ne rien avoir pu faire pour sauver sa bien-aimée, sombre mélancoliquement dans un voyage à travers les âges. De ses origines à nos jours, la mémoire de sa longue vie d’immortel défile dans son esprit. Revisitant ses peurs et ses forces, il sortira de sa transe grandi, galvanisé, et prêt à délivrer son châtiment…

Description

Écrit en 1994, retour à un style narratif classique avec ce second volet de la trilogie. On y découvre la vie passée de Chris, sa création, ses rencontres à travers les siècles et l’étendue de ses pouvoirs colossaux.

250 000 caractères.

L’orage de banlieue

Publié par Kanata le 9 juillet 2010

Note

Les « textes à voix » comme leur nom l’indique, trouvent toute leur valeur lorsqu’ils sont parlés, et donc écoutés. Les liaisons, les élisions et leur rythme en général risquent de ne pas être retranscrits correctement par une simple lecture. C’est sans doute paradoxal pour un texte écrit, mais c’est aussi ce qui fait toute la force de la tradition orale et contée. Celui-ci a de plus la particularité d’être à deux voix.

Description

J’ai un souvenir vivace de ce texte. J’étais au sous-sol de la maison (aménagé en pièce à vivre), à Toronto, bien au chaud.
Il était minuit passé quand un de ces violents orages printaniers s’est subitement abattu, très proche. Je l’ai observé quelques instants par les petits vasistas et j’ai commencé à écrire…

Ce texte a la particularité d’être à deux voix. dans ce qui suit “le citadin” sera en noir et “le gamin” en bleu.

Le tonnerre gronde dans le lointain.
Je referme la fenêtre et ne pense à rien.
Je suis au chaud, bien à l’abri.
C’est pas comme si je risquais ma vie.

Il y a des choses qu’il faut savoir,
des trucs connus dans les terroirs.
C’est quoi déjà qu’on m’a appris ?
Sur les orages et sur la pluie ?

Faut pas courir dans les clairières,
par peur d’être foudroyé d’un éclair.
Et s’abriter sous un sapin ?
Non, je crois que c’est pas très malin.

 J’en suis plus sûr, je suis pas certain,
toutes ces leçons elles sont bien loin.
Pis faut admettre, ça me sert à rien,
moi qui ne suis qu’un citadin.

Le tonnerre gronde dans le lointain.
Je me cache les yeux avec les mains.
Mes os sont gelés, je suis transi.
Cette fois, je crois bien que c’est fini.

 Au plus fort de mon désespoir,
j’ai pas pensé qu’il pourrait pleuvoir.
De toute façon, j’avais pas le choix,
je suis sûr qu’il m’aurait tué cette fois.

 Si fatigué, j’ferme les paupières,
mais je sursaute aux coups de tonnerre.
La pluie ruisselle même sous ce sapin.
Je me demande si je connaîtrais demain.

 Les injures, les coups, c’était le trop-plein,
alors j’ai fugué ce matin.
J’crois plus aux bons samaritains,
Cette nuit je cesse d’être un gamin.

Les voisins sont pas en train de gueuler,
je vais en profiter pour me coucher.
J’espère qu’il fera meilleur demain,
Car j’aime ma balade du matin.

Ça me déstresse moi qui bosse fort.
C’est plus efficace que le sport.
On verra bien, je me roule au chaud.
Sous la couette, c’est l’heure du dodo.

J’essuie mes larmes toutes séchées.
Je commence à être vraiment fatigué.
Je suis brisé, j’n’espère plus rien.
J’aimerais qu’il n’y ait plus de lendemain.

Glacé, je tremble de tout mon corps,
Ha! Ça y est, enfin je m’endors.
Le vent, la pluie m’ont engourdi,
c’est presque comme si j’étais au lit.

Y’a du soleil, c’est merveilleux !
Je suis mort, plus la peine d’ouvrir les yeux.
Je vais pouvoir faire ma balade.
Je m’envole tel un nomade.

Ce fut le pire de tous les matins,
J’ai découvert le corps d’un gamin.
Recroquevillé sous un sapin,
J’ai reconnu mon petit voisin…

Crimes sanglants – La trilogie Naxis

Publié par Kanata le 8 juillet 2010
Ceci est l'article 1 sur 3 de la série Naxis

Titre

Crimes sanglants – La trilogie Naxis

Accroche

Certaines choses sont faites pour rester dans l’ombre.

Préface

Il bout dans leurs veines, sève de vie éternelle.
Il leur confère un pouvoir sans limites, une connaissance au-delà de toute imagination.
Mais pour qu’il coule dans le corps d’un immortel, combien a-t-il fallu de victimes mortelles ?

4ème de couverture

New York, un tueur fou rôde dans les rues. Depuis quelques semaines, il sème les corps exsangues de ses victimes aux quatre coins de la cité. Joan McKinley, inspectrice pugnace et déductive est chargée de l’enquête. Elle pense tenir une piste solide en la personne de Chris Walker, un mystérieux chauffeur de taxi de nuit dont plusieurs témoins ont repéré le véhicule.
Mais lorsque la piste s’évapore, les choses commencent à prendre une tournure des plus étranges autour du chauffeur. Les médias surnomment bientôt le tueur en série « Le Vampire », et les convictions de Joan sur sa réalité quotidienne de flic vont être mises à rudes épreuves.

Description

Écrit en 1993 sur un rythme rapide, ce polar fantastique de style fragmentaire expose les vues de chaque protagoniste pour placer peu à peu les pièces du puzzle d’une enquête peu banale.
C’est le premier volet d’une trilogie impliquant l’inspectrice Joan McKinley et le mystérieux chauffeur de taxi Chris Walker.

200 000 caractères.

Il était un slam dans l’ouest

Publié par Kanata le 6 juillet 2010

Note

Les “textes à voix” comme leur nom l’indique, trouvent toute leur valeur lorsqu’ils sont parlés, et donc écoutés. Les liaisons, les élisions et leur rythme en général risquent de ne pas être retranscrits correctement par une simple lecture. C’est sans doute paradoxal pour un texte écrit, mais c’est aussi ce qui fait toute la force de la tradition orale et contée.

Description

Écrit en 2008 à Toronto. En raison d’un fait divers quelconque, la communauté francophone discutait des problèmes de violences dans les lointaines banlieues de l’hexagone. Un pote lyonnais (eh oui, il vient vraiment de « Montcul »… ça ne s’invente pas des trucs pareils…) me faisait découvrir le slam français et je m’apprêtais à retourner dans ladite banlieue dans les mois qui suivaient.

Un tantinet mélancolique, j’avais écrit un texte ou deux,
Quand un pote à moi m’a dit « Mon vieux, ça fait vachement Banlieue »
J’ lui ai éclaté d’rire au nez j’en aurais presque vomi pour un peu
Vu qu’on vit à 6000 kilomètres de là, sous la clémence d’autres cieux
Mais après en y repensant, force me fut de constater
C’est vrai que je viens de la Banlieue, même si je parle en anglais
Évidemment pour toi, la Banlieue c’est au nord de Paris
Pourtant il n’y a pas qu’à Paname où on peut trouver des téci
Mon pote il vient du coin de Lyon, plus précisément de Montcul
Ben quoi c’est pas sa faute à lui, j’invente rien c’est du vécu
Moi je te dirais pas d’où je viens, où alors peut-être un peu plus tard
Mais crois-moi sur la vie de ma mère, je suis un vrai banlieusard

Non je ne viens pas de Marseille, dommage je me demande maintenant
Si j’aurais pu mieux slammer avec leur chaleureux accent.
Mais si tu situes sur un plan où se trouve la gare Saint Denis
T’as qu’à faire le tour du périf pour savoir où j’ai grandi
Tu vois qu’y a pas que Paris-Nord y a la banlieue sud aussi
Moi, c’est dans les avenues de Bagneux que j’ai appris la vie.
Mère secrétaire père menuisier ça payait tout juste le loyer
Même si dans les logements sociaux on nous logeait au rabais
Je sais pas si c’est parce que j’aimais pas trop mon HLM
Mais c’est vrai que par la suite j’ai plutôt eu une vie de bohème
En grandissant, je me suis dit que je pouvais plus vivre dans un placard
Mais crois-moi sur la vie d’ma mère, je suis un vrai banlieusard

Si je devais tenir une liste de tous mes pays visités
Ça serait l’occasion de noircir une sacrée longue feuille de papier
Si tu veux tu peux penser que je suis en train de me la jouer
Mais le fait est que j’ai quand même pas mal bourlingué
Regard en arrière, en y repensant bien d’ailleurs j’en suis plutôt fier
Même si au début c’était sans doute dicté par la colère
Et puis il y a dix ans j’ai décidé de sauter le grand pas
Et là j’ai tout plaqué pour aller m’installer au Canada
J’ai fait un somptueux voyage où j’ai traversé tous les États
Y avait la nature et des animaux comme t’imagines même pas
Alors tu vois je fais peut-être sauvage comme un canard
Mais crois-moi sur la vie d’ma mère, je suis un vrai banlieusard

Et tu ne devines pas ce qu’il y a de plus trippant dans tout ça ?
J’ai jamais eu besoin de braquer quoi que soit pour en arriver là.
Moi je suis du genre à penser que le destin c’est la somme de nos choix
Alors explique-moi si j’y suis arrivé, pourquoi pas toi ?
Je ne dis pas qu’il faut traverser l’Atlantique pour s’en sortir,
La preuve c’est que je suis sur le point moi-même de revenir
Utilise ce qu’il y a en toi, ton esprit, ta rage, je sais pas
Mais pense pas que la violence soit une solution, franchement c’est pas le cas
Sur ce, je vais m’arrêter, mon but n’était pas de moraliser
Je voulais juste te montrer que si on veut, ben on peut y arriver
Alors j’espère que mon message ne t’aura pas trouvé trop tard
En direct de Toronto, t’as le salut d’un vrai banlieusard.

Highway

Publié par Kanata le 3 juillet 2010

Titre

Highway

Accroche

Trois étrangers, une même route, un même destin.

Description

Écrit un jour où je devais être en colère après la société. Une inspiration américaine du symbolique “marche ou crève”.

38 000 caractères

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