Si l’image ci-contre ne vous dira rien – même en l’agrandissant bande de malins – elle n’en reste pas moins importante. C’est le fruit de semaines de travail, l’aboutissement de recherches, de développement de personnages, de pistes, de synopsis divers et variés.
C’est : LE PLAN ! Un découpage par scène – oui, j’ai gardé un côté très scénaristique dans mon travail d’écriture, même pour les romans – de l’histoire. Dans ce cas précis, c’est le plan de « Marqueur 26 ».
Un jalon important, capital même pour moi, car c’est lui qui ouvre la phase la plus viscérale : l’écriture !
Oui, ça y est, je n’ai plus qu’à écrire. Car si vous pensiez que l’écriture était la principale activité dans la création d’un roman… Vous vous trompiez lourdement 😉 Je croyais cela moi aussi, il y a… bon, disons juste « bien longtemps ». De fait, dans mon cas, la phase d’écriture représente entre 10 et 20% maximum, dépendant du sujet.
Imaginez cela comme une participation à un marathon. Le coureur ne passe pas le plus clair de son temps à faire le marathon… Il le passe à s’entraîner, se préparer, se conditionner, surveiller son alimentation et se soigner après la course (ce n’est pas un certain Serge qui me dirait le contraire). Pareil pour un roman, en tout cas pour moi.
Mais le but de cet article n’est pas de vous faire un topo sur ma méthode d’écriture – qui pourrait se faire en une série de futurs articles, tient, pourquoi pas si ça en intéressent certains ? —, mais plutôt de vous annoncer donc officiellement la reprise de « Marqueur 26 ».
Reprise, car « Marqueur 26 » a eu des débuts très particuliers, sous forme de roman-feuilleton, avec une structure minimale, une histoire écrite au fur et à mesure, à mille lieux de « Forfait illimité* » par exemple. Vous voyez la première grosse ligne bleue sur l’image ? C’est là où la publication des épisodes s’est arrêtée. Soit environ un quart du récit total. Comme quoi il vous en reste encore beaucoup à apprendre sur Alexandra et les mystérieux Naturalis. Quant à moi ; je sais tout d’eux désormais, laisser moi vous raconter leur histoire…
Les « textes à voix » comme leur nom l’indique, trouvent toute leur valeur lorsqu’ils sont parlés, et donc écoutés. Les liaisons, les élisions et leur rythme en général risquent de ne pas être retranscrits correctement par une simple lecture. C’est sans doute paradoxal pour un texte écrit, mais c’est aussi ce qui fait toute la force de la tradition orale et contée.
Description
Il est des textes comme ça qu’on retrouve parfois, un peu par hasard, sans trop se souvenir de quoi ils parlent, de ce qu’on avait en tête au moment de les écrire. Alors on les relit, et on tombe sur le cul ! Si seulement ce type de texte pouvait un jour ne plus être d’actualité… Mais trois ans plus tard, celui-ci l’est toujours malheureusement… Alors passé, présent ou à venir, je le dédicace à tous les penseurs qui sont tombés, mais n’ont pas courbé l’échine pour autant.
Dans notre armée il n’y a ni seconde classe ni officiers Parce que dans notre armée il n’y a personne qui soit brimé ou dégradé On écrit tous égaux en première ligne, la sueur au front Et nos phrases claquent aux oreilles comme des explosions On a des doux rêveurs pour nous galvaniser, des grands timides pour tout organiser On a des penseurs pour nous donner des idées, et des extravertis pour nous libérer. Dans le feu de l’action, on se cache parfois sous terre Pour se protéger et pouvoir riposter à coups de vers Mais on finit toujours par sortir de nos tranchées Au prix d’une nouvelle phrase et d’un paragraphe barré. Tels les soldats de la paix vous nous verrez arpenter les coins les plus hideux Avec comme seuls signes distinctifs la clarté de nos capuchons bleus Et même si on ne se déplace pas vraiment sur les champs de bataille On n’en prend pas moins la haine mitoyenne en tenaille. Cartouches en bandoulière et dans nos mains nos stylos, L’encre coulera à flot et il y aura des mots Car si c’est sous les coups de la DCA que les aviateurs seront tués Nous c’est au rythme saccadé de l’ABC que prendront vie nos envolées. Face à l’armée moderne se tournant vers les satellites pour plus de précision Nous nous utiliserons des paraboles pour les noyer dans la confusion.
Et même si l’on nous fait prisonniers et qu’on nous met en cage Rien ne pourra nous empêcher de dénoncer leurs carnages Car nos écrits résonneront plus fort que leurs cris Et nos boucliers de vers résisteront à tous les mercenaires.
Parce qu’à chaque guerrier, à chaque assassin, à chaque soldat Il y aura toujours un poète pour vous faire penser ou rire aux éclats Parce que quel que soit la portée de leurs armes Ils ne seront jamais à l’abri du flot de nos larmes. Parce que face à l’ennemi le plus fort Nous aurons toujours une répartie, une métaphore. Parce qu’aucune machette, baïonnette ou mitraillette Ne viendra à bout d’une tête, d’un poète ou d’une quête Parce que c’est avec la haine et la violence que l’on détruit Mais avec la poésie et la romance que l’on reconstrui Parce qu’on peut tuer un messager avec un canon Mais on ne peut pas détruire son message avec une bombe à neutron Parce qu’à tout massacre, génocide ou crime Nous saurons faire écho ou donner une rime Pour toutes ces raisons, quel que soit le dictateur ou le tyran, Ils ne pourront pas gagner un combat nous opposant Car quel que soit la force de leur armée Ils ne pourront jamais tuer des idées. Et si la cadence de leurs pas peut parfois en imposer C’est la mesure de nos pieds qui ramènera toujours la paix.
Les « textes à voix » comme leur nom l’indique, trouvent toute leur valeur lorsqu’ils sont parlés, et donc écoutés. Les liaisons, les élisions et leur rythme en général risquent de ne pas être retranscrits correctement par une simple lecture. C’est sans doute paradoxal pour un texte écrit, mais c’est aussi ce qui fait toute la force de la tradition orale et contée.
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Nous sommes au XXIe siècle, la vie n’est plus un long fleuve tranquille depuis longtemps, ceci est ma version “du chemin”, celui que nous avons tous pris, et qui se finira immuablement de la même manière pour tous.
C’est le temps du grand voyage et tu as tout bien préparé ta nouvelle tire Fais attention sert bien à gauche, c’est bon t’as pas loupé ta sortie, respire. Il est tôt, il fait encore nuit et tu écarquilles les yeux Histoire d’habituer un peu ta vue à la route qui défile sous tes feux. Tu te mets quelques comptines sur l’autoradio, Ça t’amuse il y a plein de mots rigolos. T’as peur d’être un peu perdu et tu sais pas trop où aller, Mais une autoroute, ça va tout droit, suit les autres ils vont te guider. Tes premiers kilomètres sont déjà bien vite avalés, Quand tu vois le ciel qui change au loin, c’est le jour en train de se lever. La vue retrouvée tu te familiarises mieux avec ton véhicule, Pas besoin de maitriser la marche arrière, sur l’autoroute y a pas de recul Ton CD change de plage et diffuse des génériques de dessins animés, Toi t’aimes, ça te fait bien marrer. Tu apprends les accessoires, tous les boutons de ton habitacle, Si bien que rapidement tu as l’impression de maitriser ton fiacre. Tu veux le pousser, le faire virer et slalomer pour pas te traîner, Tu prends des risques, t’es invincible il n’y a plus rien qui peut t’arrêter, Tu mets les gaz tu te laisses rouler, t’es à fond, Dans la stéréo fuse du hip-hop c’est que du pur son. Mais attention, sirènes, gyrophares, un accident! Tu piles, En un instant ton invincibilité s’éclipse et tu te sens plus fragile. Les autres derrière ils avaient peut-être abusé des substances, Et c’est pour ça qu’ils sont dans la rambarde à attendre l’ambulance. Toi t’as pu te faufiler même avec tes petits excès, Maintenant t’es conscient qu’il faudrait songer à t’arrêter. Tu cherches des yeux, mais c’est pas si facile de trouver un panneau, Il n’y a rien qui indique quoi que se soit sur une aire de repos. En attendant tu changes la zic pour Renaud et Manu Tchao, Ça te rassérène un peu d’entendre de bons mots. C’est pas grave tu te dis que t’es pas si fatigué, que tu peux continuer un peu, À un moment faudra quand même songer à faire le plein et vérifier les pneus. Tiens justement ça ralenti devant, qu’est-ce que c’est ? Juste un péage, sur l’autoroute y a toujours quelque chose à payer. On avait beau t’avoir prévenu, ça fait jamais plaisir, Tu sors ton portefeuille et tu payes sans faire un sourire. Au moins de l’autre côté il y a une station d’essence, Tu t’arrêtes faire le point avant de repartir dans ton errance.
Maintenant tu regardes plus trop le paysage et t’es plutôt blasé. Tu rencontres quelques ralentissements et t’as l’impression de te trainer. Il y aurait bien la file d’arrêts d’urgence pour doubler, mais tu préfères tout de même faire attention, Tu voudrais pas finir dans le fossé comme un con. Tu fouilles dans la boîte à gants à la recherche du CD de la star ac’, Non faudrait peut-être pas abuser tu vas pas non plus tourner réac’. Alors, tu patientes en comptant lentement les kilomètres qui passent, Quand tout d’un coup un bruit bizarre semble venir de la culasse. Tu tends tes deux oreilles d’un air inquiet, Et tu te déportes lentement sur la bande d’arrêt. Un peu plus tard le dépanneur te fixe ça en peu temps, Mais il t’explique bien qu’il faudra faire attention maintenant. Tu reprends la route, t’as coupé la musique, t’as plus le cœur, Tu préfères pouvoir écouter ce qui se passe dans le moteur. Ça fait un peu peur de ne pas pouvoir compter sur sa tire, T’as l’impression qu’à chaque moment elle peut lâcher au gré de ses désirs. Alors, tu décides de t’arrêter à la prochaine station, Et cette fois de prendre ton temps avant de payer l’addition. Mais tu t’aperçois bien vite qu’il y a des gens que tu lasses, Ils aimeraient bien que tu bouges pour prendre ta place. Et finalement, tu te retrouves de nouveau sur l’autoroute, T’es plus très sûr pourquoi t’es là t’as des doutes. Tu commences aussi à être vraiment fatigué, Tu roules plus lentement, sur la file de droite bien collé. Tu te mets du Vivaldi en espérant que ça t’empêchera de t’endormir, De toute façon, t’es plus trop inquiet des bruits de ta tire. Tu repenses à ta ville et ton insouciance, Mais les revoir dans le miroir t’as aucune chance. Il est bien trop loin ton périphérique adoré, C’est dommage parce que là-bas quand t’as fini la boucle, tu peux recommencer. T’as compris maintenant que l’autoroute c’était une ligne droite, Tu as pu choisir ta conduite, mais la marge de manœuvre était étroite. En fonction de son style, on peut rencontrer des travaux ou des accidents, Ou bien rouler peinard sans accro ni rien d’excitant. Selon l’heure où on part on peut avoir beau temps sur toute la route, Ou on peut se taper une partie du trajet sous les intempéries et ça dégoutte. Il y a des choses qui dépendent de soi et d’autre beaucoup moins, On n’est pas vraiment tous égaux sur l’asphalte de ce chemin. Mais il y a quand même quelque chose qu’on partage tous à l’identique, C’est que chacun y trouve sa propre borne kilométrique. Mais déjà pour toi les haut-parleurs sonnent le dernier glas majeur, Tu viens de voir le panneau de ta sortie, ça y est : c’est ton heure…
Les « textes à voix » comme leur nom l’indique, trouvent toute leur valeur lorsqu’ils sont parlés, et donc écoutés. Les liaisons, les élisions et leur rythme en général risquent de ne pas être retranscrits correctement par une simple lecture. C’est sans doute paradoxal pour un texte écrit, mais c’est aussi ce qui fait toute la force de la tradition orale et contée.
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Il n’y a pas de raison de toujours faire “du lourd”, des fois il faut bien se détendre un peu, lâcher prise… Alors, celui-ci est plus guilleret, promis !
Moi j’aime marcher dans le cœur d’une ville grise et embrumée Il n’y a plus de manière de style ou de démarche qui tiennent Quand je me balade dans ses rues, la ville est mienne C’est peut-être parce que je vois les choses différemment C’est peut-être parce qu’au fond de moi il y a plein de choses que je comprends C’est peut-être aussi parce que je suis né là au milieu du bitume Que je peux naviguer dans la grisaille de la foule sans amertume Je vois bien autour de moi toutes ces personnes pressées Même que des fois j’ai envie de leur dire de s’arrêter S’arrêter rien qu’un instant, un petit moment Et puis comme moi se laisser aller, regarder les gens C’est fou ce que tu peux découvrir quand tu te donnes la peine de regarder Y a plein de choses qui se passent tous les jours le long de ton trajet Regarde là-bas, tu les vois les deux tourtereaux ? Ça fait deux semaines, tous les matins que lui il fait le beau T’as remarqué, elle lui a soufflé un long bisou À mon avis, cette fois, il a conclu ce petit filou. Et là l’odeur dans tes narines, c’est de la croissanterie Tu l’avais jamais vue, aller vas-y, prend toi une gâterie Et le chien au coin qui fait ses besoins dans le caniveau. C’est dans sa crotte que tu marches tous les matins en courant pour ton métro
Laisse-toi aller, laisse-toi rêver, l’espace d’un moment avec ta ville, soit connecté même juste un instant Si tu souris ou si tu pleures, tout ira bien Peut-être que tu rencontreras un autre être humain Laisse-toi aller, viens t’envoler, vas-y soit dément Pour la première fois, sois toi-même au milieu des gens Tu crains personne, il ne peut plus rien t ’arriver T’es simplement en train de te laisser aller.
Mais oui, je sais bien qu’on peut pas toujours tout combiner Métro, boulot, dodo il faut savoir assumer Je te demande pas non plus de tout arrêter Mais simplement de ralentir, de tempérer. C’est quoi le drame si tu pars 5 minutes plus tôt ? Elle est où l’embrouille si tu prends le prochain métro? Et le soir c’est quoi qui te fait courir, l’idée du plumard? Me dis pas que c’est pour pas louper un feuilleton ringard. À toute saison, à toute époque la ville est belle Même sous la pluie, moi je ralentis, elle m’ensorcelle Et si des fois de plein fouet je suis touché Tu verras même deux petites larmes sur mes joues couler Y a pas de honte, c’est pas tragique d’aimer ce qui est beau Même si des fois c’est juste une plume qui s’envole dans l’air chaud C’est des petits trucs comme ça qui font que tu peux continuer Sans finir dans dix ans totalement déprimé Enfin moi je dis ça, je devrais même pas m’en mêler Après tout c’est ta vie, fais ce que tu veux, c’est à toi de décider. Moi je ne marche pas au même rythme que tout le monde Je me laisse rouler, après tout la Terre est ronde Et si des fois je souris béatement ou j’ai les joues humides J’ai pas besoin de me regarder dans une glace, je sais que je n’ai pas l’air stupide.
Laisse-toi aller, laisse-toi rêver, l’espace d’un moment avec ta ville, soit connecté même juste un instant Si tu souris ou si tu pleures, tout ira bien Peut-être que tu rencontreras un autre être humain Laisse-toi aller, viens t’envoler, vas-y soit dément Pour la première fois sois toi-même au milieu des gens Tu crains personne, il ne peut plus rien d’arriver T’es simplement entrain de te laisser aller.
La mise en forme scénaristique est très particulière (capitalisation des SONS et de la première entrée en scène d’un personnage, centrage, parenthèses…) ne soyez pas déstabilisés. De plus, j’ai suivi les règles américaines, qui sont certes très proches des règles françaises, mais du coup les termes techniques sont tous en anglais… Le titre “Hackback” est un jeu de mot avec Payback (vengeance).
Titre
Hackback
Accroche
Un simple pion peut décider de l’issue d’une partie.
Teaser
Leur plan était presque parfait. Ils tennaient le pion idéal pour porter le chapeau de tous leurs crimes. Une seule erreur : s’en être pris à sa famille…
Résumé
Peter, informaticien dévoué à son employeur est le pion parfait pour convrir l’attentat d’un groupuscule obscure. Mais poussé à bout et sans plus rien à perdre, l’informaticien va devenir le pire cauchemar d’une bande de mercenaires. Aussi préparés soient-ils, ils n’ont pas prévu un adversaire qui ne respecte pas leurs règles d’engagement et va mener le jeu à un tout autre niveau…
Description
Thriller. Sur le thème de la vengeance, jusqu’où peut aller un homme qui n’a plus rien à perdre. David contre Goliath (l’informaticien contre le complot politique).
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