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Prochains concours & AT

Reflets d’ombre

Publié par Kanata le 29 avril 2011

Un autre texte à paraître, cette fois-ci ce sera dans le fanzine «Reflets d’ombre » n°25 (parution été 2011).

La nouvelle est inédite, en fait c’est la dernière que j’ai écrite avant de me consacrer entièrement à « Forfait illimité* » puis « Marqueur 26 ». Il s’agit de « le coursier », dont je ferais bientôt la fiche (c’est fait, voir lien), je dois dire qu’ils m’ont pris de court, leur réponse et venue super vite 😉

Je vous tiens au courant quand c’est paru.

Retour à la nature

Publié par Kanata le 28 avril 2011

Ou devrais-je dire « retour aux Naturalis » ?

Ils se portent bien, je liquide mes jours de congé 2010 et je suis donc en pleine écriture. La barre des 3/4 vient d’être franchie, même si cela s’est fait dans les fumeroles de Vicks, les glaires gluantes et les mouchoirs humides pour cause de crève carabinée.
Bref, encore une bonne semaine de vacances devant moi, et j’en suis au dénouement, c’est cool 😉

Souhaitez-moi bonnes vacances…

À quoi rêvent-ils ?

Publié par Kanata le 23 avril 2011
La nouvelle «Il » paraîtra le 2 mai prochain dans le recueil collectif «À quoi rêvent-ils » aux Éditions Encre Fraîche. Présentation au Salon du livre de Genève le week-end prochain.

 

Concours des Editions Encre Fraîche avec la participation de: Olivier Chapuis, Kanata, Elisabeth Gaillard-Daucourt, Silvia Härri, Christine Doucet, Irène Horst, Lucianne Jaggi,  Hélène Dormond, Francine Collet, Olivier May, Adriana Passini, Elsa Bigoni, Silvia Härri, Diana Sicari.

 

Suite à une première expérience mêlant la « spatule » gourmande et la « page » littéraire, les éditions Encre Fraîche ont eu envie de lancer un nouveau défi aux amateurs de mots. Suivant ses passions, notre comité a choisi les animaux comme sujet. Quant à l’intitulé du concours auquel les auteurs de ce recueil ont dû se frotter, il se résumait à une phrase : « Les animaux, des êtres humains comme les autres. » Et quelques pistes : l’animal, un objet de consommation ?… Responsabilité de l’homme par rapport à l’animal, spécisme ?… Pas si simple ! Quelques mois plus tard, nous avons pu nous plonger avec curiosité et intérêt dans les textes que nous avons reçus non seulement de Suisse, de France, mais également d’Israël ou encore d’Afrique ! Après d’intéressantes discussions, nous en avons retenu quatorze, que nous avons le plaisir de vous présenter dans le présent recueil.

Vers de Terre

Publié par Kanata le 22 avril 2011

Note

Les « textes à voix » comme leur nom l’indique, trouvent toute leur valeur lorsqu’ils sont parlés, et donc écoutés. Les liaisons, les élisions et leur rythme en général risquent de ne pas être retranscrits correctement par une simple lecture. C’est sans doute paradoxal pour un texte écrit, mais c’est aussi ce qui fait toute la force de la tradition orale et contée.

Description

Un autre petit défi personnel : écrire en vers qui se terminent tous par la rime “-ère”

 

Terriens, terriennes je vous verse ces quelques vers
Pour avertir quel terrible destin sévère
Verra se terminer la version de notre hémisphère austère.
D’un revers nous flanquons tout par terre,
Sans envergure ni gouvernail, altérant la nature sursitaire,
Et traitant comme balivernes ses avertissements autoritaires.
Seul critère de verdure : le billet vert,
Seule convergence planétaire : le budgétaire.
Et si j’écris ces quelques vers, de Terre
C’est pour chercher quelque part dans l’univers
Quelqu’un d’assez sage pour nous faire taire,
Nous arrêter, avant de tout foutre de travers.

Humanitaires sans-frontière et contestataires
Conversent à couvert dans les documentaires,
Tandis que militaires, terroristes et diamantaires
Déversent leur perversion à découvert.
Le calvaire héréditaire des peuples tributaires
De terrifiants gouvernements totalitaires
Déterminera à terme l’élémentaire critère :
Le monétaire, seule valeur de conversion pour ses dignitaires.
Et si j’écris ces quelques vers, de Terre
C’est pour chercher quelque part dans l’univers
Quelqu’un d’assez sage pour nous faire taire,
Nous arrêter, avant de tout foutre de travers.

Et que dire des réfractaires éternels du progrès planétaire ?
Ces dirigeants dévergondés de nos monastères
Prêchant vertu du fond de leur presbytère.
Convertissant sans vergogne dans leurs baptistères
Une diversité de cul-terreux pervers,
Alors que leur magistère interdit toute pensée pamphlétaire
Par aversion d’un mouvement communautaire
Reléguant les pensées testamentaires au rang de croyances sectaires.
Et si j’écris ces quelques vers, de Terre
C’est pour chercher quelque part dans l’univers
Quelqu’un d’assez sage pour nous faire taire,
Nous arrêter, avant de tout foutre de travers.

À chaque poison sa solution, l’adultère et le maternelle, le commanditaire et le donataire.
Opposons altercation avec conversation, excédentaire à complémentaire,
Enterrement à éternité, et ministère avec paritaire.
Supprimons les malversations avec l’interrogation et le totalitaire avec l’égalitaire.
Confrontons le gangster au vertueux, l’autoritaire au volontaire,
L’interdiction à la subversion, et le parasitaire au libertaire.
Combattons le terrorisme avec consternation, le revolver à coups de caractère,
L’adversité avec détermination et l’austère avec du mystère.
C’est bien beau et cela semble parfait,
Mais moi je n’y crois plus, je suis démotivé.
Alors j’écris ces quelques vers, de Terre
Cherchant quelque part dans l’univers
Quelqu’un d’assez sage pour nous faire taire,
Quelqu’un pour nous servir notre dernier verre.

Kyra – What about now?

Publié par Kanata le 21 avril 2011
Ceci est l'article 3 sur 4 de la série Kyra

Anyway, enough of the past, I will have plenty of time to get back into it. Today is what matters, right? Because today I decided I was ready. Ready to learn the tricks of the trade for good, ready to improve, ready to get on my quest, one with a vengeance!

It’s on my way to Northshire Valley, thru Elwynn Forest, that I decided I should write it all in a journal. Crazy girl am I? Well, I do talk to myself, I do have nightmares, and I do kill people, so by your standards, I might fit the profile…
But hey, you have no idea what I have been thru, ok, so don’t judge me. Personally I obviously don’t think I am “crazy”. Paranoiac? Hell yes! Come on, let’s face it, we are surrounded. Scared? All the time. Border line? Sure… And that’s why I decided to write this journal. To keep me grounded, focused on the things to come, not on those that went.
See, that, right there… It was a lie, yeah, I do lie a lot. Sort of a… professional trait if you want. But that’s courtesy really, I mean you wouldn’t want to know the truth anyway.
So when I say “To keep me grounded, focused on the things to come, not on those that went.“ That’s not true. It has everything to do with the things that went.
TEN YEARS!! I’ve prepared myself, TEN FREAKING YEARS!! Oh I always wanted revenge, but I knew I was too young, too frail. So I made myself stronger, better, quicker. I got ride of those sentiments and remorse that were sugar-coating my soul. I prepared myself for the day where I will finally get out of my numerous hideouts and take the road. And that day has come…

Has I walked to Northshire Valley, I could still see your red and yellow eyes inside your green skulls, your fangs pointing out. I could still hear your so called “war scream” when you decapitated my father. Orcs! Filthy monsters, I did not forget you, I did not pardon you, and I will get back at you! One by one if I have to.
What do you think made me hold against the cold, the fatigue, the hunger, the fear? One and only thing: the image of your eyes when I will bend over your body, seeing the last of your breath coming out of your mouth. The delectable moment where you will realize that there is no “war god” waiting for you in the other side, that you will be all alone in the dark despair of your blackened soul for eternity.
Seeing that last glimpse fading out of you, that’s what really made me go on all this time. And now I am in the open. No more caves, no more holes for me. I won’t be a victim anymore; my journey to you begins now.
Laugh all you want, Orcs and horde alike for that matter! I’ll make you smile even wider when my blade will cut you a new mouth, ear to ear style.

I won’t lower myself to your standards, however. I will not kill peasants and lumberjacks, children and families… But you, lieutenants, captains, generals… You, soldiers of my rank, I’ll get, sooner or later you will perish by my blade.