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Le square

Publié par Kanata le 11 juin 2011

Titre

Le square

Accroche

Il a juste besoin d’un gardien.

Description

Une petite nouvelle en réponse à un appel à texte de la WebRevue “Univers d’outre-monde” sur le thème “Mystérieuse forêt”. Du fantastique classique, avec de l’étrange, du mystérieux et des héros oubliés…
15 500 signes

 

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Renaissance

Publié par Kanata le 28 mai 2011

Titre

Renaissance

Accroche

Histoire avec un grand “H” ou réalité ?

Description

Ma seconde nouvelle de retour en France si je ne m’abuse. Écrite très vite il faut le dire car le concours m’était parvenu la veille de sa clôture ;-). Réponse au concours “Renaissance” du Cercle des Maux d’Auteurs (15 000 signes max, style libre, 14/09/2008), elle fut publiée dans le recueil éponyme aux éditions Joseph Ouakine.
12 000 caractères

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Émilie, Princesse du royaume des rêves – Avant l’Aventure

Publié par Kanata le 20 mai 2011
Ceci est l'article 1 sur 1 de la série Émilie, Princesse du royaume des rêves

Titre

« Avant l’Aventure »

Accroche

Dans le pays des songes, tout est possible !

Préface

Phoebe, voici le premier livre d’Émilie. En fait une présentation de son monde imaginaire dans lequel le reste de ses aventures se passera.

Description

Volet d’ourverture de la saga “Émilie, Princesse du royaume des rêves”, une petite série de contes pour enfant écrite en 2006-2007 pour inciter ma fille à lire par elle-même. Un genre très différent, dans lequel je ne suis pas à mon aise du tout, du coup j’ai coupé court après le quatrième épisode.

9 000 caractères

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Indien et Dieu tue l’aura

Publié par Kanata le 5 mai 2011

Note

Les « textes à voix » comme leur nom l’indique, trouvent toute leur valeur lorsqu’ils sont parlés, et donc écoutés. Les liaisons, les élisions et leur rythme en général risquent de ne pas être retranscrits correctement par une simple lecture. C’est sans doute paradoxal pour un texte écrit, mais c’est aussi ce qui fait toute la force de la tradition orale et contée.

Description

Une désacralisation de la vision européenne des Amérindiens qui m’était venue déjà en tête en 1989 – ça ne rajeunit personne – lors d’un premier voyage au Québec. Mais finalement je l’ai écrit 20 ans plus tard en quittant Toronto.

 

Il est roux, il a des yeux verts et des taches de rousseur partout.
À le voir, on ne dirait pas qu’il descend du plus grand des manitous.
Il ne s’appelle pas « pluie des prairies » ni « loup vagabond » ni « petit d’homme »,
Comme ses parents aimaient l’acteur de « magnum », ils l’ont juste appelé Tom.
Ses ancêtres ont d’abord rencontré les Vikings, puis les Français.
Nombreux échanges commerciaux et personne ne fut massacré.
C’est les épidémies de nouvelles maladies qui les ont décimés,
Puis pires, la religion et la société qui les ont assimilés.
Tom a 20 ans aujourd’hui et il se prépare un sac à dos.
Il quitte la réserve et les siens pour des rivages plus beaux.
Il va être acteur ou rappeur, un de ces trucs qui rapportent plein d’argent.
Tout pour ne pas finir pompiste dans la station-service de ses parents.

Ici, vous ne verrez pas de tipis ni de chevaux.
La réserve c’est pavillons, mobile-homes et grosses autos.
Le pickup déglingué de son père s’approche dans l’allée,
Et Tom pousse son sac sous le lit pour bien le cacher.
Ce soir, son père ne s’affalera pas devant un match de Hockey,
Et ce n’est pas non plus la fameuse soirée karaoké.
Ce soir c’est l’une des raisons pour lesquelles Tom veut changer de vie
C’est samedi, et pour la tribu c’est soirée cérémonie.
À la sortie du quartier, dans un hangar désaffecté
Autour de son père, les anciens vont se retrouver.
Là, en essayant de répéter des chants qui n’ont jamais été écrits
Son père s’entêtera à faire croire qu’il communique avec les esprits.

Pourtant, Tom aimait bien les pow-wow quand il était plus petit.
Tout le monde lui disait comme ils étaient spéciaux, lui et sa famille.
Descendants privilégiés de la lignée des grands sorciers,
Eux seuls pouvaient entendre la nature et avec les esprits communiquer.
Petit Tom était toujours un invité d’honneur,
Et voir son père si important cela lui faisait chaud au cœur.
Mais en grandissant il du bien se confronter à la vérité :
Il n’y avait rien de mystique dans ces cérémonies et son père le savait.
La plupart des pratiques depuis longtemps oubliées,
Son père se contentait plus ou moins de les émuler,
Et pour donner le change, il a un truc pour subjuguer les foules :
Les soirs de cérémonies, son père rentre un peu plus tôt et il se saoule…

Depuis maintenant 4 ans c’est Tom qui conduit son père au hangar,
De peur qu’il n’ait un accident sur le chemin tellement il est hagard
Il voit maintenant ces cérémonies pour ce qu’elles sont vraiment :
Un rappel d’une harmonie perdue, d’un équilibre d’antan.
Mais pour lui cette pittoresque tentative de se souvenir, c’est clair,
Ça s’arrêtera en un delirium tremens avec la génération de son père.
Lui, il a d’autres attentes, il fait partie d’une autre génération,
Demain matin il prendra son sac et partira pour d’autres horizons.
Direction Montréal, Toronto, New York et puis la Californie,
À partir de demain c’est décidé, Tom change de vie.
L’enseignement du dernier shaman, nous n’en bénéficierons jamais,
Perdu ce savoir millénaire de l’équilibre naturel parfait.
Notre société y perd sa dernière chance de réapprendre le respect,
Mais bon, là-bas en Californie, une nième étoile est née…

Le coursier

Publié par Kanata le 4 mai 2011

Titre

« Le coursier »

Accroche

Il achemine vos messages dans les coins les plus reculés.

Préface

Quand on est coursier, on voit de tout et on transporte de tout. Mais peu auront voyagé autant que celui-ci…

Description

Écrite en septembre 2010. Une histoire inspirée par une rencontre, un jour d’été dans un café d’Austerlitz, avec une mise à l’essai sur un thème particulier : du genre “t’es cap d’écrire un truc sur ça rapidement  en moins de 15 000 signes ?”. J’avais la trame à mon retour à la maison et j’ai écrit ce texte dans la nuit, je suis comme ça, faut pas me chercher avec l’inspiration…
Un “je” narratif mêlant passé et présent permet d’entrer dans la peau du protagoniste. J’ai finalement soumis cette nouvelle et elle est parue dans le n°25 de «Reflets d’ombre ». Je vous l’offre ici :

EDIT du 28/08/2012. Je viens d’apprendre le décès de Joseph Messinger. Je lui dédicace cette nouvelle. Après tout, je l’avais écrite pour lui. À l’époque, le concours des nouvelles plumes s’achevait, Joseph avait plein de projets et il tenait à ce que l’on se rencontre. En discutant à bâton rompu dans son café favori, comme seul un extraverti de sa sorte pouvait le faire, nous partageâmes notre passé. À la fin il me fit part d’une des pistes qu’il explorait : ” Si je lance un recueil sur le thème “Après la mort”, tu crois que tu peux me faire un texte dans les 10-15 000 signes ?”

Cette nouvelle est la réponse à sa question, et elle est très personnelle, parce qu’avec Joseph… même un grand introverti comme moi ne pouvait pas rester de marbre. Pour ceux qui l’ont déjà lu, redécouvrez-la avec cette information supplémentaire : la scène finale dans le café, les deux hommes à table, c’est bien entendu moi et Joseph…

12 000 caractères

 

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