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Naturalis (Marqueur 26)

Publié par Kanata le 26 septembre 2010

 

Couv Naturalis Naturalis
Prix du Jury Femme Actuelle 2013

  •   Auteur : Franck Labat
  •   Editeur : Les Nouveaux Auteurs
  •   Date de parution : 13/06/2013
  •   EAN13 : 9782819503255
  •   Genre : Thriller d’anticipation
  •   Langue : français
  •   Format : 210x137x33
  •   Nb pages : 440

 

Titre

Naturalis (Marqueur 26)

Accroche

La nature ne fait rien en vain… – Aristote

Préface

En moyenne 100 espèces — animales et végétales confondues — disparaissent chaque jour sur Terre (entre 72 et 137 selon les études les plus opposées). Des recherches récentes sur les fossiles indiquent que c’est un rythme 1000 fois plus rapide que le taux d’extinction naturel de l’évolution des espèces dans le passé.
Il y a toujours des doutes sur les causes de cette accélération, même si la main de l’homme semble y être pour beaucoup.
Là où il n’y a aucun doute par contre, c’est que la Nature n’a pas dit son dernier mot, n’en déplaise à Homo sapiens.

Résumé

Rêves prémonitoires ou imagination d’une lycéenne perturbée ?
Notre espèce est-elle vraiment menacée ?

Pandémies, allergies environnementales foudroyantes, dégénérescence cellulaire, stérilité… La nature a trouvé le moyen d’éliminer le parasite qui gangrène la planète depuis trop longtemps : l’homme. Au travers de ses rêves prémonitoires et apocalyptiques, Alexandra Rousseau, lycéenne, est le témoin involontaire et impuissant du sombre futur qui attend l’humanité. Elle sait qu’avant la fin du siècle les hommes feront face à leur extinction. Tous ? Peut-être pas…

La découverte du mystérieux marqueur génétique 26 pourrait bien donner à cet effondrement de l’hégémonie sapiens un aspect inattendu.

Description

Thriller d’anticipation. Écrit à ses débuts sous forme de roman-feuilleton, à l’origine un projet « 365 » avec la publication d’épisodes quotidiens. Revu après une trentaine d’épisodes dans une optique de roman, il en a gardé le dynamisme ainsi que des chapitres (épisodes) courts et percutants se terminant toujours en suspense.

Pitch

« La nature ne fait rien en vain… – Aristote »

Pandémies, allergies environnementales foudroyantes, dégénérescence cellulaire, stérilité : la Nature a trouvé le moyen d’éliminer le parasite qui gangrène sa planète depuis trop longtemps.

Alexandra Rousseau, longtemps terrifiée par ses rêves apocalyptiques prémonitoires, sort d’une longue période de neurasthénie. Témoin involontaire et impuissante de ce sombre futur qui attend l’humanité, elle sait qu’avant la fin de ce siècle les hommes feront face à leur extinction génétique.

75 ans en amont des événements, Alexandra peut-elle enrayer ce fléau ? Qui croirait à ses élucubrations ? Comment convaincre les pouvoirs publics de notre époque du terrible avenir qui se prépare ? Pour elle, la solution est ailleurs et réside avec les mystérieux « Naturalis ». Une espèce humaine qui a toujours côtoyé les Sapiens, mais ne sera révélée aux yeux de tous qu’après les recherches génétiques induites par la lutte contre les allergies en 2026. Eux-mêmes immunisés, ils deviendront alors rapidement les boucs émissaires de tous les maux des Sapiens. Représentants vivants de cette Nature devenue hostile, ils seront identifiés et persécutés.

Peut-elle se rapprocher du Conseil des Naturalis ? Doit-elle les avertir des expérimentations faites sur Sandrine, un hybride qui s’impose dans ses rêves et dont le code génétique recèle à la fois les secrets de l’élimination des Naturalis, et de la rémission des Sapiens ? Le marqueur génétique 26 est sans doute la clé, et du devenir de cet hybride dépend la survie des deux espèces. Mais pour cela, Alexandra devra sortir de son rôle de simple spectatrice et agir. Entre réalité et visions, présent et futur, Sapiens et Naturalis, elle seule peut faire la différence.

 

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Parution le 13 juin 2013 aux éditions Les nouveaux auteurs

 

Double nationalité

Publié par Kanata le 23 septembre 2010

Note

Les « textes à voix » comme leur nom l’indique, trouvent toute leur valeur lorsqu’ils sont parlés, et donc écoutés. Les liaisons, les élisions et leur rythme en général risquent de ne pas être retranscrits correctement par une simple lecture. C’est sans doute paradoxal pour un texte écrit, mais c’est aussi ce qui fait toute la force de la tradition orale et contée.

Description

C’était en 2008, on remballait nos affaires pour revenir en France après plus de 9 ans au pays du froid. Période de bilan, de questions, et d’inquiétude aussi…

On me demande souvent si je suis content de rentrer
Comme si ces dix dernières années je n’avais été qu’un étranger
Venu ici temporairement pour gagner plein d’argent
Et s’en retourner bourré d’Euro dans l’ex-pays du Franc
C’est le terme « retour » à moi qui me pose un problème majeur
Ça sous-entend que j’admets que Paris a toujours été ma demeure
Et si c’est vrai que Paname sera toujours dans mon cœur
Faut pas oublier que j’ai vécu 10 ans avec un décalage de 6h
Dorothée dit « il n’y a pas de meilleur endroit que sa maison »
Entre Paris et Toronto, faut-il vraiment que je me fasse une raison ?
Pourquoi c’est pas possible d’avoir deux cœurs identiques ?
Un pour la ville où tu es né et l’autre pour une ville magique,
Celle qui t’a reçu à bras ouvert sur ta terre d’accueil
Celle pour qui partir c’est un peu comme un petit deuil.

Je fais un mauvais trip, j’ai la double nationalité
Ça veut dire qu’il y a deux pays où je suis un étranger

Partir ou revenir, dépendant comment on veut le définir,
Ça reste bien sûr une aventure, et dans la vie y a pire.
Et je vais pas me plaindre, je peux pas dire que je suis malheureux
Mais je dois quand même avouer que ça me rend un peu anxieux.
Quand je suis venu au Canada c’était le néant total,
Je ne savais pas ce que j’y trouverais ou si je crèverais la dalle
Mais je crois que c’est pire de revenir dans un pays que t’as connu
J’aurais pas l’air d’un con si une fois là je reconnais plus mes rues.
Et puis au niveau du parler, du phraser, je parie que ça a beaucoup changé
Ça va sûrement me prendre un peu de temps pour me réadapter
En plus j’aurais même pas l’excuse de pas parler la langue
Quand t’y penses bien c’est un comble quand t’es bilingue
Je crois que ça prendra un certain temps d’adaptation
Avant que mon répertoire de vannes ne paraisse pas trop bidon.

Je fais un mauvais trip, j’ai la double nationalité
Ça veut dire qu’il y a deux pays où je suis un étranger

C’est qu’en 10 ans il s’en est passé des choses,
Quand je suis parti, le Franc n’était pas une affaire close.
Il semble que le pays ait survécu à deux présidents
Je pourrais même pas dire s’ils ont changé de camp.
Et puis y a toutes ces petites choses de la société
Les expressions empruntées aux pubs ou au ciné
On m’a dit aussi que l’Internet s’était bien développé
Et que grosse nouvelle y avait un black pour présenter le JT
Ça, c’est un autre aspect où je vais devoir m’habituer lentement
Vois-tu c’est qu’ici la minorité, ben c’est les blancs.
Tu vois tous ces petits trucs qui pour toi sont quotidiens
Mets-toi à ma place et comprends que moi ça ne me dit rien
Quand t’es baigné dedans tu t’en rends même pas compte
Mais quand tu reviens de loin t’as vite fait te mettre la honte

Je fais un mauvais trip, j’ai la double nationalité
Ça veut dire qu’il y a deux pays où je suis un étranger

Et puis bien sûr il va y avoir tous les p’tits bonheurs
Comme le café au lait le matin avec un croissant au beurre
L’odeur de pain chaud après la première fournée
Quand tu chopes ton bus pour démarrer la journée
Je vais retrouver les vrais transports en commun
Crois-moi sur parole, mais c’est mieux que rien
Il y a 4 millions de personnes à Toronto
Et c’est seulement desservi par trois lignes de métro
Je ne bois pas beaucoup, mais je vais retrouver les bistrots
À chaque coin de rue avec leurs enseignes du Loto
Au cinéma les films seront faits par des Français.
J’suis peut-être chauvin, mais c’est de meilleure qualité.
Y aura Paris, sa Seine et les balades sur les quais
Y aura tout un tas de musées à visiter

Après tout, c’est pas casse-pipe, j’ai la bonne nationalité
Alors quand vous me verrez, me traitez pas en étranger.

Ghost v2.5

Publié par Kanata le 8 septembre 2010

Titre

Ghost v 2.5

Accroche

Il est des amitiés faites pour durer.

Description

Un drame où la technologie est totalement dépassée, ce qui du coup lui donne un petit charme désuet.
32 000 caractères

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Perspective

Publié par Kanata le 3 septembre 2010

Note

Les « textes à voix » comme leur nom l’indique, trouvent toute leur valeur lorsqu’ils sont parlés, et donc écoutés. Les liaisons, les élisions et leur rythme en général risquent de ne pas être retranscrits correctement par une simple lecture. C’est sans doute paradoxal pour un texte écrit, mais c’est aussi ce qui fait toute la force de la tradition orale et contée.

Description

C’était en 2008, en France il y avait un mouvement de grève pour réclamer… plus. En Haïti, la même semaine, l’inflation ruinait le pays et la population commençait à manquer d’eau et de vivre. Moi, à mi-chemin, dans le confort douillet de mon sous-sol canadien, je me permettais de faire la synthèse :

Quand j’ai vu les titres de l’actualité, j’ai fait un bond
Je ne peux pas croire que personne n’ait fait la liaison.
Dans la même semaine, il y eut bien des protestations
Mais ce n’était franchement pas pour les mêmes raisons.
D’abord, c’est bien de pouvoir avoir des revendications,
Ça prouve qu’on est dans un pays ou y a eu de la libération.
Mais toi après ta marche tu rentres devant ta télévision
Pour d’autres ça s’arrête pas là une manifestation.

Mais je crois que pour tu comprennes il faut que je fasse différent
Alors le mieux encore c’est de laisser parler les slogans
Garde bien en tête que ce qui suit, ce que tu entends
Avec le décalage horaire, ça a eu lieu en même temps
Les premiers s’adressent à Paris et son Président
Les seconds à Haïti et leur gouvernement :

« On est crevé, on veut pas prendre le métro après 7h de travail »
« On comprend pas on bosse 16h et ça paye pas les victuailles »
« Fais pas le rat Sarko, vas-y donne nous des euros »
« S’il vous plait président Emilio, donnez-nous un peu d’eau »
« Donnez-nous des logements à Paris intramuros pour pas cher »
« Nos enfants sont en carence de calcium et de fer »
« C’est pas normal de bosser pour une ville où on peut pas se loger »
« Comment faire pour se reposer quand nos ventres sont affamés ? »

Alors tu vois, tes problèmes kafkaïens du prix des logements parisiens,
S’il te plait compare ça avec ceux qui défilent parce qu’ils ont faim.
Je te dis pas d’être militant et de te lancer dans l’humanitaire
Mais de relativiser un peu ce qui se passe sur cette terre.
Et c’est même pas le tiers-monde à Haïti, ils ont de la chance
Les touristes comme toi nous font vivre quand ils viennent en vacances.
Ils ont juste était touchés en plein par l’inflation
Et maintenant notre argent ne vaut plus un rond.
Alors va vite défiler pour réclamer un peu plus de RTT
Et Haïti tu pourras peut-être nous y retrouver
Utilise-le bien ton 13ème mois de salaire payé
Viens le dépenser ici, qu’on puisse manger.
Tu picoleras des pina-colada sous les cocotiers
Ne jettes pas la pulpe ça nous fait le petit déjeuner

Voilà je vais m’arrêter de parler de la misère
Quelque part ça me tape un peu sur les nerfs
Que dans notre super monde de communication
Il n’y ait pas eu un seul journaliste pour faire la corrélation
Qu’est-ce que tu veux que je te dise, des fois je m’emporte
À d’autres moments comme toi je me lave les mains de ce qu’est pas à ma porte.
Mais si moi je devrais remettre en perspective ma voix passive et la tourner en forme active.
Ben toi, choisis bien tes combats à Paris, mais n’oublie pas ceux qui crèvent de faim à Haïti.

15-25 Pizza, pour vous servir

Publié par Kanata le 29 août 2010

Titre

15-25 Pizza, pour vous servir

Accroche

L’inspiration ne meurt jamais vraiment.

Description

Cette histoire émouvante est plus de l’ordre du conte.
28 000 caractères

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