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Bilan FI

Publié par Kanata le 22 décembre 2011

Écriture antérieure à “Marqueur 26”, mais corrections finalisées juste après, “Forfait illimité*” à lui aussi droit à son bilan geek (et même plutôt 10 fois qu’01 dans son cas)

 

  Prép. 1e jet 2e jet 3e jet 4e jet Tot.
Temps 124 h 210 h 75 h 89 h 118 h 616 h
Signes 61 083 412 513 426 441 420 932 419 652 487 524

 

 

Ce que vous trouverez dans “Forfait illimité*” Ce que vous ne trouverez plus dans “Forfait illimité*”
400 pages (modèle x2 interligne 1 500s/p) 79 Débuts de phrases « plat »
70 167 mots 35 imbrications de subordonnées relatives
419 652 signes (espaces compris) 35 phrases à rallonge
2 544 paragraphes 205 adverbes « lourds »
6 586 Lignes 104 participes présent inutiles
  85 imbrications de conjonctions
  43 voix passives inutiles
  821 répétitions
  266 verbes faibles
  558 erreurs d’ortographe / grammaire / typographie

 

Mention légale :
“Forfait illimité*” est une oeuvre de fiction, toute ressemblance avec des faits réels, des personnages vivants ou ayant vécus serait… comment dire… Si vous pensiez m’avoir croisé un jour dans les rues de Paris, Toronto, New York, Moscou… vous avez dû mal voir, je n’ai jamais mis les pieds là-bas, pas plus que je n’ai connu de “Phoenix”, “Doc” ou autre “SdS”. Comment aurais-je pu ? Je n’ai jamais fricoté avec la racaille des réseaux ! Nah, de la fiction, je vous dis, rien que de la fiction… continuez à utiliser vos téléphones, y a pas de danger…

Le repos du guerrier

Publié par Kanata le 20 décembre 2011

Il est une légende, celle du repos du guerrier. Un joli conte sur le retour du guerrier à la maison après une longue absence, une guerre sans fin. Le temps pour se ressourcer, pour reprendre des forces.

Après avoir bouclé mon 3e jet de « Marqueur 26 » et en l’attente de tous les retours pour une passe finale avant prospection, qu’ai-je donc fait ? Acheter des pantoufles ? Fumé un bon cigare ? Ouvert une bonne bouteille ? Allumé la télé ? FAUX !

J’ai enquillé mon dernier voyage d’affaire en Allemagne, démissionné, je prépare mon nouvel emploi, et… Ha ! oui, j’ai passé toutes mes nuits sur le 4e jet de « Forfait illimité* ». Comme je le disais plus haut : le repos du guerrier, c’est un conte… une histoire… et puis, je ne suis pas un guerrier 😉

Alors oui, « Forfait illimité* » est lui aussi en phase finale désormais, après 1 an de repos. J’en suis à 85%, c’est-à-dire qu’il me reste la dernière relecture.

Ce n’est pas du masochisme, c’est même mûrement réfléchi… Je ne pars pas à la pêche aux éditeurs avec un projet de premier roman. Mais avec deux romans aboutis déjà terminés. J’ai beaucoup appris en corrigeant M26, et j’ai tout simplement utilisé mon élan pour en faire profiter FI.

J’ai hâte d’en finir, je dois l’avouer. Pas parce que c’est dur, pas parce que je ne peux plus voir ces deux textes, mais parce que j’ai des scènes plein la tête et des fourmis aux doigts. Je connais les symptômes, je sais ce que cela veut dire… 2012 sera peut-être la fin du monde, mais pas l’année du repos du guerrier…

 

Structural vs. Scriptural

Publié par Kanata le 24 juin 2011

 

La diffusion de ma série d’articles sur la conception de romans a aiguisé quelques débats sur divers forums. Je me suis ainsi rendu compte qu’il y avait deux grandes catégories d’auteurs : les structuraux et les scripturaux.

La majorité des discussions ont mis en valeur que la plupart puisent un peu des deux bords, dans des proportions différentes, certes, mais qui permettent à chacun de trouver son point d’équilibre en fonction de ses affinités premières. Je fais moi-même partie de cette catégorie, avec, je dirais, 55/45 en faveur de la structure. En y réfléchissant bien, cela me parait être une approche et une marque d’ouverture d’esprit assez logique pour un auteur, particulièrement un romancier.

Il y a cependant toujours des extrémistes, et choses étranges, pour le moment du moins, ils semblent tous être du même bord : les scripturaux !

En effet, si tous les structuraux, même acharnés, s’accordent à dire que plans, fiches et structures ne sont finalement pour eux que des outils pour les aider à mieux créer. Les plus virulents des scripturaux sont quant à eux beaucoup plus prompts à repousser « l’ennemi » structural pour protéger leur carré de verdure. Lire la suite de cet article »

Plumes en herbe 2011

Publié par Kanata le 22 mai 2011

ForgeSonge organise la seconde édition de son concours de nouvelles «Plumes en herbe ». En général je me contente de lister ce type de news dans la rubrique appropriée pour ne pas alourdir le blog.

Mais cette fois je fais une exception, car ce concours revêt un intérêt particulier pour moi. En effet, leur première édition en 2008, fut le premier concours auquel je participai à mon retour en France.

  • Un genre (SF) dans lequel je n’excelle pas,
  • une taille (+ 55 000 signes pour leur première édition) qui était trop longue pour mon style de nouvelles,
  • un délai (1-2 semaines pour faire la clôture) vraiment serré avec le déménagement et la paperasse du retour,

Et pourtant, c’est CE concours qui m’a remis le pied à l’étrier 😉

Peut-être — sans doute d’ailleurs — en raison de ses nombreux défis, il m’a poussé à franchir un palier. Je considère la nouvelle résultante «L’échelon supérieur » comme un tournant majeur dans mon style. En cela, ce concours a donc une place particulière: Il y a l’avant « plumes en herbe 2008 » et l’après…

Alors l’édition 2011 ? Hum… J’en serais peut-être 😉

YEESSS!!

Publié par Kanata le 4 mai 2011

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^^ Ça au-dessus, c’est petit, dérisoire, et ça ne paye pas de mine. Pourtant, c’est capital, car il s’agit d’un point final.

Eh oui, on y est, le premier jet de « marqueur 26 » est bouclé ! À hauteur de 490 000 signes, c’est un bébé un poil plus gros que « forfait illimité* ».

Ne vous emballez pas, il s’agit effectivement du « premier jet », soit le texte brut de fonderie. Si vous voulez; l’accouchement a eu lieu, c’est un événement important certes, mais il y a encore les visites médicales et un peu de repos avant de pouvoir rencontrer le nouveau-né 😉

Au programme:

1ère relecture [1-2 jours] – Là où je vérifie la cohérence de l’histoire, si tout se passe bien, s’il n’y a pas d’erreurs scénaristiques ou de personnages flagrantes. En général peu de changements sur la forme, je suis plutôt orienté sur le fond à ce niveau-là (inverser des scènes, rajouter des pointeurs, ajuster la structure).

1ère correction [1-2 jours] – Là c’est l’inverse, je suis en pure mode correction orthographique et grammaticale pour enlever les erreurs qui piquent les yeux. C’est Bescherel & Co pour un moment et peu ou pas de changements sur la structure et le fond.

1ère réécriture « À chaud » [2-3 semaines] –  « À chaud » c’est à dire avec encore tout le travail en tête et le texte à peine terminé. Je suis encore proche de l’histoire et souvent aveuglé par le narratif au détriment de la forme. Je rajoute des détails sur certaines  scènes, je coupe les passages trop longs / chiants / inutiles… Je peaufine les liaisons, j’affine la fluidité.

2e réécriture « À froid » [2-3 semaines] – « À froid » c’est-à-dire que j’ai laissé reposer le texte plusieurs semaines, voir deux ou trois mois, souvent j’ai écrit des nouvelles pour entraîner mon esprit ailleurs, ou réalité oblige ; rattrapé mes obligations négligées durant la longue période d’écriture précédente… Quand je reprends le texte, je suis plus détaché, je vois plus la forme. C’est la chasse à la phrase juste, au mot qui fait mouche, à la tournure qui allège et embellit. EN GÉNÉRAL, C’EST À LA FIN DE CETTE PHASE QUE J’AIME RÉCOLTER DES AVIS DE BETA-LECTEURS 😛

3e réécriture [2-3 semaines] – se sont les rectifications, derniers arrangements et corrections fouillées dans tous les coins. C’est long… ça n’en finit plus… Mais c’est indispensable ! Après cette phase, le roman est pour moi dans son état officiellement « présentable ».