Ça sonne creux
Publié par Kanata le 8 novembre 2012Retour (par mail) de Sonatine Éditions. Reste à ce qu’ils me renvoient mon manuscrit… Sinon je ne pourrais pas le faire repartir pour les Éditions Ex-Aequo.
Retour (par mail) de Sonatine Éditions. Reste à ce qu’ils me renvoient mon manuscrit… Sinon je ne pourrais pas le faire repartir pour les Éditions Ex-Aequo.
La pause estivale est bien terminée, j’ai reçu mon second retour de la semaine, cette fois-ci en provenance des éditions Balland, qui “ne peuvent pas intégrer mon texte malgré toutes ses qualités”.
Avec la réception de celui de Métaillé, cela fait donc deux copies qui repartent dès demain chez “Le pré aux clercs” et “Lokomodo”. Après ces deux envois, il ne restera plus que deux lignes à mon tableau (“Ex-Aequo” – j’en connais un qui sourit, mais bon, mon tableau à 10 mois – et “Nuits blanches”). Logique, j’avais prévu un an, et on arrive au bout de l’année. Putain, je suis bon avec les prévisions.
Un retour de Métailié pour “Forfait illimité*”, ce qui me fait penser : pas une nouvelle depuis juin dernier, avec 10 manuscrits dans la nature… Soit les vacances et la rentrée littéraire mettent les éditeurs à genoux, soit ils brûlent les manuscrits à la Saint-Jean pour repartir à neuf en septembre (j’ai une théorie là-dessus).
En tout cas, quand un éditeur français répond : “Nous publions extrêmement peu de littérature française. Les choix sont donc très serrés.”
Moi, ça me fait quelque chose… Si les éditeurs francophones n’éditent pas de littérature française, qui va le faire ? Vais-je devoir traduire mes textes en anglais, me faire éditer aux US, et faire un deal d’adaptation en France via mon agent ? Ça serait tout de même un poil ironique, non ?
Ni fanfare ni tambours pour ce nouveau retour, cette fois des Éditions Éloïse d’Ormesson qui “n’édite que dix oeuvres en français par an”. Moi je trouve que c’est déjà bien. Ceci dit, si c’est une invitation à l’envoyer en anglais, je peux aussi 😉
Le paquet repart demain à Saint-Malo chez Pascal Galodé éditeurs. J’aime cette belle ville qui a vu la naissance de Jacques Cartier, découvreur de la Nouvelle-France (je lui préfère son nom d’origine : Kanata – Canada 😉 )
Deux retours hier, avec “Les Éditions Belfond” et “Oh! Éditions“. On sent une légère différence dans le ton des retours (jugez vous-même en cliquant les liens ci-devant). Des maisons plus sobres, moins industrielles. Rien de personnalisé, mais une touche un brin différente, plus orientée “livre” et “aventure éditoriale”.
Bon, je n’ai pas touché le fond de mon côté, mais tout de même, il faut bien le reconnaître, ma liste d’éditeurs se rétrécit comme peau de chagrin et arrive au bout, elle… Les deux manuscrits repartent de suite vers “Le passage Éditions” et “Atalante”. Après cela, il me reste trois éditeurs classiques, ensuite on aborde les eaux de la micro-édition / édition numérique. Rien de mal de ce côté, au contraire, il y a des structures intéressantes chez qui je m’approvisionne en littérature francophone et que je suis au travers de certains blogs et forums.
Sachant que:
De vraies questions de fond se posent :
Avec des embryons d’éléments de réponses :
En attendant, il reste la liste d’éditeurs à poursuivre, et “l’Envol” à écrire. Après cela… Il va peut-être falloir dégager 10 minutes pour une pause réflexion.
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