Du 6 juin au 20 août, courrait la première phase d’un « concours littéraire » organisé par la revue Muze et le portail aufeminin.com. (comprenez une opération marketing entre un portail, une revue, et une startup d’édition numérique web 2.0 morte née)

Évidemment, ce n’est pas mon coeur de cible habituel, mais j’avais deux bonnes raisons de m’y intéresser:

  1. Curiosité scientifique. Que se passe-t-il quand on lâche un texte « sérieux » sur la naissance de la vie au niveau chimique, électrique et moléculaire au beau milieu d’un pool d’oestrogène en attente d’Amour et de Romance ?
  2. Une excuse pour digresser des corrections de mon roman… Oui je sais, j’attire l’attention des auteurs sur ce danger particulier dans de nombreuses publications. Il y a une raison: je suis le premier à tomber dans le panneau !

Côté curiosité, je suis comblé. J’ai des dialogues et des personnages plus vrais que nature pour de nombreux textes à venir. – ben oui, scientifiquement, c’est évident, le texte fait plouf ! et tout le monde s’écarte, je faisais en fait des recherches psychologiques et sociologiques de terrain 😉 

Côté excuse, ça s’est avéré très efficace, je n’ai pas touché à mon manuscrit depuis deux semaines. – Non, mais si… j’ai honte, faut pas croire…

Et alors en bonus. Au fil du lamentable processus de sélection (votes anonymes… franchement… les organisateurs, vous sortez d’où ?), j’ai quand même pu tomber sur deux trois textes sympas.
Cerise sur le gâteau, je finis troisième ! Forcément, avec une sélection faite sur les réseaux d’amis plutôt que la qualité des textes… je ne pouvais être que bien placé. Après tout, les réseaux, c’est quand même mon truc non ?