Les meilleurs textes seront édités en recueil aux Editions Encre Fraîche et présentés au Salon du Livre de Genève 2011.
Concours ouvert à tous. Le texte doit être en prose et en lien avec le thème. L’œuvre doit être inédite, écrite en français, format A4. Maximum 10 pages, police « times » 12, interligne 1,5. Trois exemplaires de votre texte doivent parvenir d’ici le 15 septembre 2010 (le cachet de la poste faisant foi) à l’adresse suivante :
Editions Encre Fraîche
Ch. Pasteur 30
1209 Genève
Votre nom ne doit pas apparaître sur le texte soumis, qui devra être signé par un pseudonyme. Dans une enveloppe fermée jointe au texte, notez sur une page de garde : pseudonyme, prénom, nom, adresse complète, email, numéro de téléphone ainsi que le titre de l’œuvre. Les éditions Encre Fraîche se réservent le droit de ne pas publier de recueil, si la qualité des textes n’est pas jugée suffisante par le jury. La moitié du produit de la vente du recueil sera redistribuée à une association qui s’occupe de la défense des animaux.
Les « textes à voix » comme leur nom l’indique, trouvent toute leur valeur lorsqu’ils sont parlés, et donc écoutés. Les liaisons, les élisions et leur rythme en général risquent de ne pas être retranscrits correctement par une simple lecture. C’est sans doute paradoxal pour un texte écrit, mais c’est aussi ce qui fait toute la force de la tradition orale et contée.
Description
Pour sortir un peu du carcan “banlieue”, un slam plus poétique où je voulais juste m’amuser avec des rimes en “eur”.
N’ayez pas peur, le slam c’est que du bonheur
Au milieu de cette froideur, c’est un brin de chaleur
Ça peut toucher le cœur, moi des fois ça me met en pleurs
C’est régi par moins de rigueur que la poésie des vrais auteurs
Mais ça n’a pas moins de profondeur et ça demande autant à son créateur.
C’est sûr t’as le droit à l’erreur, et si tu manques une rîme…
En salvateur majeur et sapeur chercheur, en rimeur colporteur
Trouveur et fabricateur de saveurs inconnues pour l’heure
Tu démontreras sans sueur que c’était juste pour être joueur…
Chers académiciens réviseurs, vos yeux dans leurs orbites se font sauteurs
Mais le français n’est pas une langue qui se meurt, nous on veut juste y mettre un peu de couleur
Comme de ce qu’on ne comprend pas on a souvent peur, laissez-nous vous expliquer sans rancœur
Qu’on préfère se la jouer un peu auteur plutôt que de se lobotomiser devant le téléviseur
Vous aurez beau le mettre en HD avec décodeur, les programmes diffusés n’en sont pas moins débilitateurs
Et face à l’Art déprimant des intervieweurs, on ferait peut-être mieux de faire de la place aux slameurs
Il y a quand même plus à apprendre du texte d’un bricoleur, que des reality shows après le journal de 20h
Moi je ne me vois même pas comme un slameur, rappeur, chanteur ni même auteur d’ailleurs
Je me vois comme un facteur, distributeur de mots et de lettres avec rondeur.
Je pourrais slammer en anglais pour faire du beurre, mais je préfère la langue des libres penseurs.
Des fois c’est juste un billet d’humeur et d’autres on parle que de malheurs
L’important c’est d’y mettre de la ferveur, le résultat ne se veut pas salvateur
Et même si des fois c’est un peu moralisateur, ne vous empressez pas de faire de moi un pasteur
Je ne m’affiche aucunement en sauveur, je ne suis qu’un bête transporteur
D’idées sans réelle saveur et dont les impacts sont mineurs.
Je n’ai aucune illusion de grandeur, j’écris avec candeur
En cueillant les mots comme des fleurs au gré de mes humeurs.
Dans notre monde de noirceur, ça fait du bien de jouer les branleurs
Ce qui me plait dans le slam c’est le côté libérateur face à l’imposition de certaines valeurs.
Quand de ta propre pensée tu es le bâtisseur, tu te laisses pas influencer par les dictateurs.
C’est juste toi face à ton clavier d’ordinateur où avec ta plume de créateur
Tu joues les beaux parleurs en songeant d’un air rêveur
Que tes faux talents de jacteur poseront une étoile dans les yeux de ta sœur
Ou un sourire aux lèvres d’un collaborateur pour un bon mot un peu farceur.
Peut-être que tout le monde ne peut pas se faire rimeur et des mots être un pourvoyeur,
Moi-même, je suis juste un petit colporteur, mais l’important c’est de trouver se qui vous rend meilleur.
Pis ne vous y trompez pas, votre rôle dans cette histoire à vous, est majeur, après tout… vous êtes l’auditeur.
(*)Illimité = Forfait tout inclus : Appels voix, SMS/MMS, Internet, e-mails, musique, vidéo, TV, messagerie instantanée, report des minutes, double appel, présentation du numéro, et « Cyber-terrorisme & meurtre »(**)…
(**) Cette option est valable quel que soit votre fournisseur de service.
4ème de couverture
Lorsque Jérémy Baltac, ancien membre d’une élite de hackers reconverti comme ingénieur en sécurité informatique, apprend la disparition de l’un de ses anciens compagnons, il n’a aucune idée que c’est le point de départ d’une véritable course contre la montre. Les membres de son ancienne équipe sont tous éliminés un à un, et seul Jérémy et le mystérieux « Docteur » semblent être en mesure de déjouer un complot cyber-terroriste international d’une envergure encore jamais atteinte.
De Paris à Toronto, de Moscou à New York, c’est l’univers des agences gouvernementales les plus secrètes qui va s’entrecroiser avec celui de l’underground et des pseudonymes colorés dans ce thriller qui vous fera porter un nouveau regard sur les moyens de communication modernes.
Description
Thriller technologique écrit en 2009. Le style fragmentaire de ce récit dévoile peu à peu la progression du complot et de l’enquête pour le contrecarrer. Il est écrit de manière très visuelle, sous forme de scènes qui s’enchaînent les unes avec les autres à l’aide de transitions de situation.
420 000 signes.
Pitch
« Le cyber-terrorisme devient mobile. »
Cette année, les nouvelles offres de vos prestataires mobiles vont réellement changer votre vie. C’est gratuit, et il n’y a rien à modifier à votre contrat. Le meurtre ? C’est simple comme un texto…
Jérémy Baltac œuvre comme consultant en sécurité informatique pour des grands comptes ; banques, assureurs, administrations. Un peu excentrique ? Sans doute. Une intelligence un rien décalée ? Certainement. Sa compagnie est prospère et il mène une vie paisible. Il a depuis longtemps laissé son passé d’adolescent membre d’une élite de hackers loin derrière lui. Aussi lorsqu’il apprend le décès de l’un de ses anciens compagnons, mort des suites d’une attaque cérébrale, est-il loin de s’imaginer qu’il s’agit du début d’une élimination systématique de chacun des membres de son ancien réseau.
Les circonstances qui entourent ces décès sont plus que suspicieuses ; l’attaque cérébrale comme arme de crime n’a rien de banal, et quel peut-être le mobile pour éliminer ce groupe vingt ans plus tard, dans un secteur où les technologies changent tous les six mois ? Contacté par une mystérieuse organisation qui a fait le recoupement entre l’élimination de l’ancienne équipe de pirates et la préparation d’une attaque cyber-terroriste de grande envergure, Jérémy doit collaborer sans pour autant mettre son meilleur ami, l’énigmatique « Docteur », dans la ligne de mire des autorités.
Tandis qu’il aide à démêler l’affaire, dans l’ombre, des pions en apparence sans rapport les uns avec les autres sont patiemment déplacés sur un échiquier mondial. Des disparus ressurgissent. Un composé très rare est dérobé dans les locaux d’un laboratoire de recherche. Un cadavre est maquillé. Un homme est assassiné à la sortie d’un casino. Les accidents se multiplient parmi les techniciens en télécommunications. Un contrat publicitaire est falsifié. Des milliers de comptes en banque anonymes sont ouverts en une nuit. Et un nouvel algorithme de chiffrement fait son apparition. Bientôt, il ne reste plus qu’une pièce pour compléter ce puzzle.
Et si justement cette mascarade n’avait qu’un but : démasquer l’identité du « Docteur » ? Ce hacker de génie à l’esprit paranoïaque et aux nombreux scénarii de complots planétaires serait-il le seul à pouvoir enrayer la menace qui plane ? De Paris à Toronto, de Moscou à New York en passant par l’Espagne et l’Angleterre, c’est une enquête complexe qui se déroule, où l’univers des agences gouvernementales les plus secrètes va s’entrecroiser avec le monde de l’underground informatique. « Big Brother is watching you », mais cette fois ce n’est plus le grand frère qui est aux commandes, et personne n’est à l’abri…
On a tous des raisons de partir et tous des raisons de revenir. Et même si ça ne marche pas toujours, le but c’est d’essayer…
Sur le deuil de la porte
Je gare la voiture dans l’allée
Où toutes les fleurs sont fanées.
Ça fait longtemps que je ne suis pas venu,
Et les voir comme cela, j’en suis tout ému.
Quand tu étais là pour t’en occuper,
Elles étaient les plus belles du quartier.
Il fait nuit, personne ne m’a vu,
Tant mieux, car c’est plus dur que prévu.
Lentement j’ouvre la portière,
Prêt à poser le pied par terre.
Mon cœur va presque éclater
Mes yeux sont déjà tout embués.
[REFRAIN]
J’étais perdu, alors j’ai fui.
Sans toi rien ne me retenait ici.
Après ton enterrement, je suis parti,
Espérant reprendre goût à la vie.
À pas lents je m’approche du perron.
Si longtemps que je n’ai pas vu la maison.
Entre mes doigts moites, je sens glisser la clef,
Inconsciemment je l’ai laissé tomber.
Je me baisse pour la ramasser
Et sens monter un raz-de-marée.
Devant moi au pied de la porte,
Le facteur a laissé une pile d’enveloppes.
Sous mes yeux s’étale bien en clair
Ton nom en lettres moulées sur la première.
Je me redresse, m’essuie le nez d’un revers.
De nouveau tout s’écroule dans l’univers.
[REFRAIN]
C’est trop je n’aurais pas la force.
Ton mari a perdu toute son écorce.
Sur le seuil je suis mis à nu.
Entrer affronter les souvenirs; je ne peux plus
Revoir les murs, revoir les lieux
Où nous avons été si heureux.
Pourquoi ai-je mis fin à mon errance ?
Je ne suis pas prêt pour cette souffrance.
Tu es témoin, j’ai essayé,
Mais c’est trop dur, j’ai échoué.
Je me retourne et rebrousse chemin,
En prenant garde de ne pas réveiller les voisins
[REFRAIN]
Dans l’enclave de la voiture
Je me laisse aller à la torture.
Je tremble, je crie, je pleure.
Je laisse fondre la douleur.
Derrière moi tout le matériel est là :
Tente, sac, bottes, tout le barda.
Il semble que mon périple ne soit pas fini,
Encore une fois je pars en catimini.
Je démarre tous feux éteints
Dans la pâle lumière du matin.
Ton visage dans mes rétines est gravé.
Je tourne et je quitte l’allée.
[SUR L’AIR DU REFRAIN]
J’ai peur alors je m’enfuie.
Il n’y a vraiment plus rien pour moi ici.
Sans être même entré, je suis reparti.
Peut-être qu’à l’ouest cette fois j’aurais une vie.
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