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Du début à la fin – La bande annonce

Publié par Kanata le 23 décembre 2012

Un réveillon ANIMAE

Publié par Kanata le 21 décembre 2012

Le 24 décembre, c’est le dîner de Noël en famille, la collecte des cadeaux sous le sapin, les réjouissances annuelles autour de la cheminée… FAUX !

Le 24, c’est la sortie D’ANIMAE – L’esprit de Lou, et si t’as un peu de jugeote, c’est pile-poil le bon moment pour négocier une liseuse ou une tablette afin de profiter de la version digitale du premier roman de Roxane Dambre.

Roxane QUI ?

Laisse tomber, tu connais pas (encore, mais ce nom va perdurer, je te le prédis)… enfin, pas sous ce nom-là 😉 Mais sache que Roxy n’en est pas à son coup d’essai. C’est une nouvelliste accomplie, avec plusieurs histoires sous sa ceinture, dont une publication dans l’une des très convoitées anthologies de Malpertuis, LA référence fantastique francophone.

Et quand elle se lance dans du long métrage, ami lecteur… ça transforme tout sur son passage !!

Vise un peu la quatre de couv’ :

« Je m’appelle Lou, j’ai 20 ans, et dans quelques heures, je vais m’installer dans les bureaux de la DCRI, les services secrets français.

Mon job ? Officiellement, je serai consultante au département de recherche sur l’inexplicable. Officiellement. Parce qu’en réalité, je traque une bizarrerie qui rôde dans la nuit parisienne, un truc que je n’ai pas encore cerné, mais qui fait hurler de rage mon instinct de panthère.

Oh, je ne vous ai pas dit ? Comme tous ceux de ma race, ma vraie nature est animale, et je me transforme à volonté. Nous, les Daïerwolfs, formons un peuple très puissant, mais contraint à se cacher des faibles humains. Enfin, faibles… pas tous. L’officier qui m’a recrutée, le capitaine Sylvain Levif, pourrait me vaincre d’un seul regard tant il me plaît ! À cette heure, je n’ai pas encore décidé si cela va rendre ma mission plus agréable ou plus compliquée. Ou les deux. Et zut. Pourquoi ces choses-là n’arrivent-elles qu’à moi ? »

Alors, tu fais quoi le 24 ? Hum ? Tu fonces sur Amazon si t’as un Kindle ou Zebook si t’as autre chose, tu te fends de 3,99 malheureux euros (c’est moins cher qu’un paquet de clopes et tout aussi addictif), et tu passes une bonne soirée avec Lou pendant que les autres se bâfrent d’huîtres gluantes et de champagne tiède.

 

 

PS : Roxy, si jamais tu balances MON identité secrète, je te préviens, il te faudra une armée de Daïerwolfs. Je ne m’appelle pas Sylvain, moi, me faire des yeux de chat ça ne suffira pas…

BAN et BAD sont dans un bateau

Publié par Kanata le 12 décembre 2012

Le BAN (Bon À Numériser) était tacite entre L’Ivre-Book et moi puisque nous avions fait les corrections éditoriales avant de signer le contrat.

Par contre, je viens de signer le BAD (Bon À Distribuer), dernière étape avant la mise en production. J’ai donc eu la primeur de voir les deux eBooks, celui de  «Naturalis », la nouvelle gratuite qui servira à faire la promotion du recueil «Du début à la fin », et celui du recueil lui-même.

Préparez vos liseuses, vos tablettes et vos smart-phones, et si vous n’en avez pas, il reste toujours Noël, ou le logiciel gratuit Calibre, qui vous permettra de lire les eBooks sur votre ordinateur.

Pour l’heure les fichiers EPUB voyagent sur les flots digitaux vers les plateformes immateriel.fr et chapitre.com en vue de leur distribution prochaine dans toutes les bonnes librairies numériques de la toile. Je vous tiens au courant de la date de mise à disposition.

Sans commentaires

Publié par Kanata le 12 décembre 2012

K vs. Kanata – Round 3

Publié par Kanata le 11 décembre 2012

Round 3 : Fin du match.

Courriel ce soir en arrivant à la maison (que je vous livre tel quel moyennant une anonymisation 😉 ):

 

bonsoir monsieur

Auriez vous la gentillesse et vous est il possible  , comme proposé à mon avocat ( en copie de ce mail ) de supprimer purement et simplement 
mon nom et celui de ma marque : [nom de la marque]  de votre blog 

je vous confirme que je vous ai  j ‘ai bel et bien , par votre blog , invité à me téléphoner au [téléphone]

ce qui aurait évité , une lettre d ‘avocat  , une grande perte de temps ,
et aurait permis un dialogue civil et courtois
de nature à rétablir certaines vérites élémentaires.

peut etre n’ est il pas trop tard pour mieux faire ?

nous pourrions nous parler demain .

bien à vous

belle journée

FIDELEMENT
[nom]
[Rue]
[Ville]
TEL [numéro]
FAX [numéro]
[email]@laposte.net

 

Ma réponse :

Bonsoir,

Parfait, et vraiment, je n’ai jamais reçu ce message… Il a peut-être été filtré par le système anti spam qui protège les commentaires.

Quoi qu’il en soit, je m’attelle à la tâche. (Je n’aurais peut-être pas fini ce soir.)

Je ne m’attarderais pas sur les éventuelles vérités à rétablir :

  • Votre lettre EST truffée de fautes, point barre.
  • Après, que vous vendiez des services que d’autres sont prêts à acheter, c’est entre vous et vos clients. Tant qu’ils sont satisfaits, ou trop intimidés pour se plaindre… c’est leur problème. Je ne me suis jamais engagé sur cette voie (même si j’ai été contacté par certains).

Je peux difficilement mieux faire que :

  1. Accepter d’anonymiser cet article sachant que rien ne m’y oblige (comme votre avocat a dû vous l’expliquer).
  2. Vous conseiller vivement de revoir votre lettre de prospection, qui en l’état discrédite toute la profession des conseillers littéraires.
  3. Féliciter vos lecteurs auprès de qui vous faites relire les textes, et dont les retours (du peu que j’ai pu voir) sont fort justes.

En vous souhaitant bonne continuation dans cette profession de conseiller littéraire, que je respecte par ailleurs.

Cordialement, “

 

___________________________

 

Il y a plein de leçons à tirer sur cette aventure :

  • Légales (il n’y a rien de plus subjectif que la “diffamation” dans la loi française)
  • Humaines (L’intimidation est une arme à double tranchant, ça passe… ou ça fait très très mal… préférez-lui  le dialogue et la réciprocité)
  • Psychologiques (Observez l’autre avant d’agir. Au moindre signe d’humour… fuyez ! Au mieux c’est le signe d’un esprit analytique, au pire celui d’un chieur de première, dans tous les cas : pas le genre à faire sortir de son hibernation.)
  • Geeks (n’attaquez jamais un geek de front, essayez encore moins de le biaiser en usant d’outils de communication informatiques => voir point suivant)
  •  Techniques (C’est fou ce qu’on trouve sur Internet, saviez-vous que l’on peut remonter jusqu’au port du DSLAM dans lequel votre ligne ADSL est branchée ? Ce qui dans Paris revient à vous localiser à 300m près. C’est couillon pour ceux qui envoient leurs courriels et postent des commentaires sous des identités différentes…)
  • Etc…

 

Mais ici, nous nous intéresserons uniquement à la leçon dramaturgique de la chose, à savoir :

Acte I (mise en place) : Le protagoniste ne demande rien à personne, travaille ses textes dans son coin, partage ses périples sur un blog.

Élément déclencheur : Il reçoit la lettre d’un avocat le mettant en demeure de supprimer un article oublié de tous au tréfonds de son blog. Il doit donc réagir (positivement ou négativement) et sortir de ses habitudes. Il décide de ne pas subir, ce qui le projette dans…

Acte II (confrontation) : La tension dramatique monte grâce au conflit et aux obstacles (la loi n’est pas si claire, les faits sont remis en question, les risques pénaux sont lourds). Le protagoniste progresse malgré tout, MAIS (climax médian) une seconde lettre arrive, loin d’augurer une fin heureuse. Le protagoniste insiste, brave les obstacles, et là…

Climax : Article 65 Loi de la liberté d’expression de 1881, Chap V, parag. 3… Il y a prescription sur les demandes en diffamation si celles-ci interviennent plus de 3 mois après la parution d’un article, or celui-ci date de 7 mois.  😉

Acte III (résolution) : Le protagoniste décide d’être magnanime, et moyennant une demande plus judicieuse, accepte de modifier l’article sans le supprimer. Il retourne ensuite à ses occupations, grandi par l’expérience et armé pour la partie juridique de son prochain roman (il faut savoir mutualiser les enfants, je viens de perdre trois semaines de corrections, il faut bien que j’en tire quelque chose.)

 

THE END