Pas toujours si simple de jouer la transparence. J’avais vraiment comme idée de partager avec vous mes retours de bêta-lecteurs sur « Marqueur 26 »… Mais c’est impossible. Ils sont très détaillés et truffés de spoilers qui anéantiraient l’intrigue pour vous.

Donc, point de mise en ligne des fiches de lecture complètes et anonymisées comme je le prévoyais. En lieu et place, voici quelques extraits qui ne révèlent rien qui ne soit pas déjà dans les extraits publiés.

Bêta-lecteur

Kanata

J’ai adoré, une suite s’impose…  Merci, une suite ? Ha, je dois dire que l’univers des Naturalis, c’est imposé au fur et à mesure, cela ne partait pas du tout comme une saga. Mais je commence à avoir des flashs et des envies… mais pas de « suite » à proprement parler… 😉 Enfin, trop tôt pour en décider de toute façon…
J’ai ressenti de la tristesse, voire de la haine dans le passage X. Moi aussi ça m’a foutu la rage en le relisant, c’est dire !
Les sauts dans le temps sont excellents, mais aussi les cassures du rythme de lecture tout au long du livre sont bien placées. Je n’ai pas trouvé de longueurs excepté quelquefois dans la description des lieux  Ça c’est un avis important, car je n’étais vraiment pas sûr du rythme « épisodes », qui est assez en contradiction d’un découpage classique de roman. (Ceci dit, j’ai revu le découpage et assemblé certains passages dans mes dernières corrections. C’est toujours percutant, mais un brin plus fluide et logique)Moi qui faisais trop peu de descriptifs avant… Je vois que j’ai vaincu cette faiblesse donc 😉
Le récit est en relation direct avec les évènements actuels qui nous entourent et ce qu’on fait subir à notre planète…  J’ai dû rajouter des éléments par 3 fois, et rapprocher mes dates (à l’origine trop optimistes) en raison des événements sanitaires de cette année ! Et encore, j’ai dû laisser de côté beaucoup de matériel (qui aurait encombré le récit)
Des dialogues parfaits, courts, précis.  Cool, ce n’est pas si simple qu’il y paraît pour les rendre réalistes sans être trop dans le registre du « parlé » non plus (qui lasse à la lecture)
Excepté le début que j’ai trouvé lourd et l’utilisation parfois de mots qui ne font pas partie de mon vocabulaire, mais qui sont là je pense pour éviter les répétitions, le reste du texte est facile à lire.  Je note, effectivement, j’ai eu une approche de lissage pour le début, qui était très brut de par le challenge roman-feuilleton initial. Au final je l’ai peut-être trop rehaussé en voulant compenser. Il y a des jolies phrases, mais pas forcément fonctionnels, on appelle ça des « darlings » (on les aime, mais il faut savoir s’en séparer pour la tonicité du récit 😉 ).
Si je l’ai lu jusqu’au bout ? Tabarnacle que oui ! Je n’ai pas pu décrocher, la preuve, j’ai lu le livre en moins de 5 jours et me connaissant, ça veut dire que le livre est bon. Pour référence, les livres qui m’ont donnés autant de plaisir et l’envie de les terminer au plus vite son Cœur de la Terre de Maxime Chattam (vol 1,2,3 et 4), Bernard Simonay  dans le secret interdit et la prophétie des glaces et enfin Bernard Werber avec l’Ultime secret.  Je suis TRÈS touché par ces références (même si Chattam n’est pas mon auteur préféré, la référence est élogieuse), quant à Bernard Werber… Il est définitivement pour quelque chose dans le processus créatif de M26.
J’attends avec impatience la suite de l’évolution des Naturalis.  Hé hé, je recorrige « Forfait illimité* » d’abord, ensuite… hum… j’avais déjà un projet sur les rails en me lançant dans M26 (l’envol), du coup, je ne sais plus, je le fini, je le fini pas encore et je me lance dans Naturalis, la suite du beau fils de Nathaniel ? Pas certain encore, besoin de recul, et de repos 😉
La séquence de début (course poursuite) est trop longue. Le pavé explicatif intéressant, mais lourd à digérer. C’est désormais remanié, le héros est humanisé et identifié plus tôt, ce qui aide effectivement à s’intéresser à lui plus rapidement tout en n’essoufflant pas le lecteur dans sa course effrénée. Merci.
L’intrigue manque de « temporalité ». Tout se passe dans la continuité. Sinon l’alternance entre les protagonistes (gentils vs méchants) est bien menée. Effectivement, à la relecture et en tenant compte de cet avis, il y avait des endroits dangereux où l’on pouvait perdre pied. J’ai mis des bouées pour éviter toute noyade 😉
Le climax est trop abrupt, pas assez héroïque. Le baroud d’honneur est désormais en place 😉
Je n’ai pas aimé la fin même si tu la traites bien. Tu n’es pas le seul… J’ai des remarques exactement opposées. Je crois que c’est le lot de ce type de fin (et j’ai un sourire cruel aux lèvres, car je savais que ce choix ne ferait pas d’unanimité, je l’assume pleinement 😉 )
Trop de chapitrage inutile. Exact, j’ai rassemblé des passages et revisité le découpage. Nous ne sommes plus dans un roman-feuilleton !
Faut qu’on parle là… C’est quoi cette histoire ? Hum ? Je parlais tout seul dans ma chambre hier en te maudissant. Comment t’as pu faire ça ? Je suis resté sous le choc au moins dix minutes, t’es pas un peu fou de me faire des trucs pareil, non ?Y a que toi qui soit assez tordu pour faire une fin pareille ! Non, y a sûrement pas que moi… La preuve : j’ai enfreint une « loi » très connue chez les auteurs pour en arriver là.C’est pour cela que ça soulève des opinions si divergentes.
J’ai adoré X et Y ! C’est comme pour « Doc », t’as toujours des seconds rôles qui voleraient presque la vedette aux héros. Ils méritent une histoire à part entière… Mea culpa, j’ai toujours un faible pour ceux qui travaillent dans l’ombre… Déformation professionnelle, je sais où les réels talents se cachent 😉Oh ! mais ils ont une histoire à part entière… c’est très clair dans ma tête !

 

J’ai était attendrie, triste et mélancolique. Désolé… c’est mon rôle en tant que romancier 😉
En soi, ce n’est pas que le récit soit juste cohérent, c’est qu’il est dangereusement réaliste ! Merci ! Pour un récit d’anticipation, quel compliment !
Les enchaînements de chapitres sont plaisants, et un épilogue surprenant, on ne s’y  attend  pas du tout, mais ça,  c’est bien ta patte à toi. Je commence à le croire aussi…
Seul point noir : la fin… Je ne suis pas sûr d’avoir compris… J’ai quelque peu clarifié pour éviter toute ambiguïté inutile, mais il n’en reste pas moins que le choix d’une fin ouverte fait jazzé…
Bon, je suis consciente que ça ne va pas beaucoup t’intéresser, mais… j’adore ton livre ! Halala, crois-moi, tu as intérêt à te bouger les fesses pour le faire éditer qu’il puisse finir en best-seller ! Et la fin est vraiment… géniale:) Bien reçu chef ! Il ne manque plus qu’un éditeur partage ton avis et ça roule !

 

 

Au final, mes corrections (en dehors des inévitables fautes et anglicismes) ont porté sur le début pour humaniser plus rapidement les protagonistes, un climax plus punchy juste avant la fin. Quant à la fin elle-même… Elle a vraiment suscité de fortes réactions totalement opposées… J’ai donc tranché : peu de changements, juste un poil de clarté pour réduire le spectre des avis, mais le double effet kiss cool demeure, mon choix reste celui d’une fin ouverte non classique (c’est-ce qui a porté 80% du récit puisque cette fin c’est imposée très tôt, du coup, nombre de scènes sont ficelées pour corréler cette chute et des passages entiers prennent une autre valeur…)

Plusieurs on fait mention que le récit flirtait fort avec de la littérature pour jeunes adultes. Étrange, car ce n’était pas ce que j’avais en tête, et pas non plus ce que je lis habituellement… Pas grave, même si ce n’est pas prémédité, ça me va (les derniers gros succès littéraires mondiaux post « Da Vinci Code » sont d’ailleurs tous issu de ce genre).

Merci à tous les bêta-lecteurs, votre travail m’a permis d’assainir le récit et de resserrer les mailles du filet. Le tout n’a fait que gagner en qualité grâce à vous. Maintenant je ne mets pas non plus la charrue avant les bœufs, et c’est « Forfait illimité* » qui partira le premier en prospection.