10 étapes pour concevoir un roman de fiction – PROLOGUE
Trucs, Astuces & Tutos 12 mai 2011- 10 étapes pour concevoir un roman de fiction – PROLOGUE
- 10 étapes pour concevoir un roman de fiction – ÉTAPE 1
- 10 étapes pour concevoir un roman de fiction – ÉTAPE 2
- 10 étapes pour concevoir un roman de fiction – ÉTAPE 3
- 10 étapes pour concevoir un roman de fiction – ÉTAPE 4
- 10 étapes pour concevoir un roman de fiction – ÉTAPE 5
- 10 étapes pour concevoir un roman de fiction – ÉTAPE 6
- 10 étapes pour concevoir un roman de fiction – ÉTAPE 7
- 10 étapes pour concevoir un roman de fiction – ÉTAPE 8
- 10 étapes pour concevoir un roman de fiction – ÉTAPE 9
- 10 étapes pour concevoir un roman de fiction – ÉTAPE 10
- 10 étapes pour concevoir un roman de fiction – ÉPILOGUE
Sans faire de promesse précise, j’avais tout de même avancé l’idée de partager ma méthode en ce qui concerne la préparation d’un roman. Après y avoir consacré un peu de temps et débroussaillé mes notes – qui n’étaient compréhensibles que de moi seul –, je suis arrivé à un document hyper condensé de trois pages. Je vais donc développer ce document sous la forme d’une série de 12 articles :
- Ce prologue qui va permettre de cadrer les choses
- Les 10 étapes de la méthode dont chaque article donnera les détails
- Un épilogue pour conclure le tout, mettre les annexes, références et documents
La structure n’est ni plus ni moins celle dîtes « du flocon » (dont le fondateur est crédité avec les autres sources m’ayant suivis au cours des années). Mais elle est tempérée, expliquée et surtout illustrée par ma propre pratique. Je ne suis pas un Gourou, je ne vous vends rien, c’est simplement du partage. Je suis parfaitement conscient que c’est un sujet brûlant dans le cercle des écrivains, ça tombe bien, je n’en suis pas un, moi… je suis juste auteur 😉
Commençons donc sans plus attendre avec le prologue :
L’estimation totale du temps à investir est de 125-175 h, au bout desquelles vous aurez un document de conception complet et un plan. Le gain de temps dans la phase d’écriture est lui inestimable, surtout si cet investissement fait la différence entre un projet abouti ou laissé à l’abandon… De plus, vous aurez tous les éléments pour la postproduction (prospection des éditeurs) sous la main.
Une « méthode » pour « structurer » la créativité ! Pour ou contre ?
Je n’ai pas honte de dire que j’ai fait partie des deux écoles. À mes débuts seules la créativité et l’inspiration pouvaient être mes guides. J’écrivais à l’envolée, à l’instinct, avec mes tripes et mon cœur et surtout pas avec ma tête. J’y arrivais, je me sentais libre, et si un type m’avait abordé pour me parler d’une « méthode » structurée de segmentation prenant des heures AVANT même d’écrire une ligne, je lui aurais ri au nez.
Aujourd’hui, je suis ce type… J’ai utilisé cette méthode pour mes trois derniers projets, et en toute honnêteté, ils n’auraient pas vu le jour sans elle ! Pourquoi ?
- Avant, j’avais le temps, et c’est là l’élément primordial ! Étudiant, sans-emploi, militaire, petits boulots… Bref, quand l’inspiration était là, le temps pour l’exploiter y était aussi, et hop tout était en phase : merveilleux ! Si c’est votre cas, profitez-en ! Cependant… continuez à suivre cette série, croyez-moi, il y a bien une étape ou deux qui vous seront utiles 😉 (là c’est l’expérience qui parle)
- Maintenant, je suis debout à 6:00, dehors à 6:25, au bureau à 7:40, dehors à 18:30 et de retour à la maison à 20:00… soit 14h par jour sans l’ombre d’une chance d’être créatif, même si l’inspiration était là… rajoutez la maintenance vitale (manger, se laver, faire un bisou à sa fille et échanger deux phrases avec sa femme) et ça nous laisse un créneau 21:00-23:00 pour « créer » ! Vous commencez à voir pourquoi je voulais optimiser ce temps « libre », être sûr de faire avancer les choses au lieu de sempiternellement perdre 1h à revenir en arrière raccorder les morceaux, 30 minutes à trouver l’inspiration et les dernières 30 minutes à écrire 10 lignes…
- Le bilan des premiers romans, avec le recul, n’est pas fameux : vite écris certes, mais médiocres. Si on les découpe en trois segments : le fond (l’histoire), la forme (le style écrit), et la structure (cohérence et dynamique du récit). Il est évident que le fond est bon (on garde), la forme est trop jeune (on persévère, rien à voir avec la conception), la structure est bancale (et là… ça a tout à voir avec la conception !) => soit 50% de la médiocrité qui peut être traitée en amont.
- La segmentation et l’approche pas-à-pas m’ont aidé à identifier, appréhender et avoir des marqueurs d’avancement précis. Très important pour ne pas perdre le fil quand on est justement perpétuellement soumis à des facteurs perturbant l’esprit créatif (boulot, transport, stress, intendance…) qui font perdre les idées ou nous sorte de cette zone d’inspiration indispensable pour assurer une cohérence à un texte dont l’écriture va s’étendre sur des semaines ou des mois.
Je ne force personne, je ne prêche pas si c’est bien ou pas, je comprends parfaitement que chacun puisse avoir sa propre façon de faire. Tout ce que je peux vous dire, c’est que je suis resté huit ans sans parvenir à achever un projet, noyé dans la stagnation, perdu dans les idées qui fusaient plus vite que ma capacité à les coucher sur papier, et il faut le dire; au final un peu dégouté par le manque de résultats. À contrario, en moins de trois ans j’ai fini deux romans et amorcé le troisième alors que j’étais dans une période tendue (retour en France, nouveau boulot, déménagements successifs, nouvelle maison…) La différence entre les deux? J’ai commencé à utiliser ma tête 😉
Les limites de cette méthode
- Tout d’abord j’ai décidé, dès le titre, de la restreindre aux œuvres de fiction. Je ne suis pas convaincu du tout qu’elle puisse s’appliquer à de la biographie, du reportage, du guide pratique ou autre. Car…
- Je ne suis pas un menteur, et comme j’écris moi-même de la fiction, je n’ai pas prétention de pouvoir extrapoler de la valeur ajoutée de cette méthode sur ce que je ne connais pas.
- Je ne suis pas un mentor, je n’ai pas pour vocation d’imposer mes vues sur le sujet et de faire des généralités. Ce qui suivra est un simple partage d’expérience personnelle. C’est ce que vous ferez de cette information qui décidera de sa réelle valeur.
- On parle bien ici des étapes de conception (au sens conception scénaristique), et non de création (l’écriture elle-même). À la fin de cette méthode, vous n’aurez pas encore écrit une seule ligne de votre roman… Étrangement, c’est l’un de ses intérêts : aucun impact sur votre style, votre « art », mais juste un outil pour structurer votre effort et faciliter la fluidité de votre création avec le temps – toujours trop court – qui nous est alloué lorsque l’on est simple auteur, et non pas écrivain…
- Ni menteur ni mentor donc, mais toujours prêt à apprendre et m’améliorer. Donc, n’hésitez pas à commenter cette série d’articles avec VOS trucs et astuces et partager avec la communauté des auteurs anonymes 😛
La philosophie de cette méthode
Segmenter et affiner. C’est tout ce que vous devez retenir du principe de base. On découpe en petits bouts plus facilement ingérables la grosse portion qu’il y a dans notre assiette. On affine petit à petit l’image floue qui hante notre esprit. Si vous êtes plus familier avec les arts graphiques, c’est exactement comme pour créer un tableau : on dégrossit les zones, puis on repasse pour rajouter des couleurs, des traits, on détaille, on affine, jusqu’à l’image finale.
Cela permet d’être en progression constante et de minimiser les fastidieux retours en arrière (mais j’en étais où? Il faisait quoi déjà le héros dans le chapitre d’avant? Comment je voulais amener cette partie de l’intrigue déjà?…) en gardant des repères fiables.
Avertissement
Le document final et ses 10 étapes seront condensés au plus haut point, ce qui donnera des allures de méthodologie pointue, rigide et contraignante. Ne vous laissez pas avoir. Le but est d’aider à la conception, jamais de brimer la créativité. Je le répéterai souvent dans les articles, mais n’aurai pas la place de le faire dans le document final : Ne brimez jamais votre désir d’écrire ! Canalisez juste le montant d’énergie nécessaire pour vous aider à le faire mieux.
À vouloir être trop pointilleux, on tombe bien vite dans la facilité de reculer le moment de se lancer à l’eau. Surtout quand ce n’est plus un premier roman, et que l’on connaît l’horreur, l’angoisse, la fatigue et les doutes qui nous attendent pour écrire (c’est alors tentant de se complaire dans la phase de conception et de repousser inconsciemment la phase de création…)
Les exemples
Pour illustrer les propos, j’utiliserai un faux roman dont je monterai l’intrigue de toutes pièces pour cette méthode (ce sera de la bonne série B bien mûre pour permettre les clichés et renforcer la compréhension). Pour renforcer certains aspects, je référencerai aussi en exergue mon propre travail de conception réalisé pour « Forfait illimité* », pas tout bien évidemment afin de ne pas tuer le dénouement, et aussi parce que la phase de conception est vraiment un travail personnel à l’intention de l’auteur uniquement, car bien souvent c’est brouillon, sous forme d’abrégés et de prise de notes dont seul ce dernier est apte à tirer le sens profond (n’oubliez pas que c’est très lié à ce qui se passe dans votre tête, et souvent ce qui est écrit n’est qu’une suite de simples déclencheurs pour réveiller des tonnes de choses qui sont en vous, et ne seront jamais couchées sur papier par aucune méthode…)
En résumé
Ce qui suit n’est qu’ une suite de points pour aider à CONSTRUIRE un roman de FICTION, l’écriture elle-même reste un long processus créatif et ce guide n’est là que pour aider avec la structure. Le plus important est de ne pas brimer le désir d’écrire, et de ne pas ANALYSER À OUTRANCE. Le document de conception est une chose vivante, il est tout à fait normal de revenir en arrière durant la phase de conception puis d’écriture et de modifier les étapes précédentes. C’est le document qui s’adapte à l’histoire, pas l’inverse…
10 étapes pour créer un roman de fiction – PROLOGUE
Le prologue est très alléchant.
Tu as l’air d’avoir bossé comme un malade.
Bravo pour l’initiative que je vais relayer.
Déjà sur le prologue tu as tout bon sur l’analyse des difficultés à écrire.
je suis impatient de lire la suite (un peu chaque soir)
« Bossé ? » pas trop en fait, ça m’oblige juste à étendre les trois feuilles que j’avais sous forme de liste à points, développer ce que j’ai acquis au fil des ans.
C’est un bon exercice pour moi, car cela me fait retourner un peu dans mes recherches et mon expérience, il faut se remettre en question dans ce métier et c’est un bon moment pour le faire.
Alors si en plus ça peut servir à d’autres… il ne faut pas se gêner.
On sera bien en désaccord sur certains points, alors n’hésite pas à partager, ça fera avancer le schimimi, le schimele, le schimilili, le schmilblick 😉
Beaucoup d’auteurs prétendent écrire au fil de la plume, Philippe Djian, Patrick Pécherot etc. parleriez-vous de génie ? Ou ont-ils simplement assimilé le processus au travers de leurs lectures ? Personnellement j’ai lu des livres sur l’écriture scénaristique qui reprenaient peu ou prou ce que vous proposez ici, et j’avoue aujourd’hui envier ceux qui rédigent au fil de la plume dans une sorte d’élan. Car en ce qui me concerne je n’en suis plus capable ; pire, je me retrouve aujourd’hui dans votre préambule quand vous dîtes en substance qu’à trop concevoir on finit par repousser le moment de créer.
Bonjour Ludovic, non je ne pense pas que pouvoir se passer de structure et d’un plan soit nécessairement un signe de génie. (je l’ai fait plusieurs fois, et je suis loin d’être génial 😉 )
Pouvoir se passer formellement de cette phase c’est souvent être capable d’intérioriser cette étape inconsciemment sans avoir à le coucher sur papier. C’est plus fréquent chez les écrivains qui font cela à plein temps que chez les auteurs qui doivent lutter avec leur vie professionnelle pour trouver le temps d’écrire…
Pour moi maintenant c’est une étape assez incontournable pour pouvoir gérer correctement la phase d’écriture sans temps mort, mais il est probable que si j’écrivais 8h par jour je puisse m’en passer, ou du moins utiliser une forme très allégée.
Quant au vortex qui nous tire vers le bas, à théoriser au lieu de créer, il est fréquent malheureusement… C’est un peu pour cela que je mets des temps indicatifs sur chaque étape. Si on dépasse, il faut tirer la sonnette d’alarme et passer à autre chose (débuter la prochaine étape quitte à revenir en arrière ensuite, changer de personnages si on est dans la création des fiches, aller écrire une petite nouvelle pour dérouiller la mécanique…)
Il n’y a pas de “méthode” ce serait trop simple ! Pas de formule. A chaque individu la sienne, mais ce que tu exposes permet de prendre du recul, d’intégrer, de formuler certaines évidences. D’en prendre conscience.
J’écris le plus souvent à l’inspiration avec les faiblesses que tu as relevé dans ton prologue (mes nouvelles en sont l’exemple le plus flagrant).
J’aime raconter, faire vivre mes personnages, suivre une ambiance, surfer sur la vague créatrice… Si la vague est bonne tant mieux, sinon comme tu le dis le résultat n’est pas suffisamment bon pour être publié.
“Les fantômes du Panassa” avait été construit et pensé sans que cela affecte la rédaction proprement dite. Plus récemment l’écriture d’un scénario et le découpage en chapitres d’un projet de roman m’ont complètement inhibé.
C’est pour cette raison que j’ai préféré sur mon nouveau projet me lancer sans filet.
Comme tu le dis il ne faut pas brimer son désir d’écrire.
Tout à fait vrai, ce n’est qu’un outil, et certains artisans, ou projets, n’en ont pas besoin.
Et j’insiste donc bien sur le fait que la création doit primer avant tout. Dès que ça freine, il faut laisser tomber et ÉCRIRE ! Mais si au bout de quelques pages ça bloque… On peut se demander alors s’il n’est pas temps d’y retourner. C’est ce qui s’est passé avec « Marqueur 26 » pour moi, commencé à l’inspiration pure, puis repassé à la moulinette, car cela n’avançait plus…
FLEXIBILITÉ ! Le récit et l’inspiration dictent le rythme, JAMAIS le document de conception 😉
Personnellement, je ne crois pas au mythe du “premier jet”. Je ne crois pas non plus à l’inspiration. Il me semble qu’écrire sans préparation, puis se contenter du résultat, est le plus sûr moyen de produire du plat et de l’illisible.
L’exemple de Simenon est souvent mis en avant Pour parler de ces auteurs à qui tout réussit. Mais franchement, vous ne trouvez pas que Simenon mériterait parfois un bon coup de rewriting ?
Bonjour Nicolas,
Je suis tout à fait d’accord qu’un roman de fiction de qualité doit être passé par de nombreuses phases de réécriture. Simenon et autres auteurs de “séries” peuvent avec le temps et l’expérience réduire leur travail à l’essentiel certes, mais il faut bien comprendre qu’il s’agit de livres courts, au narratif simple et souvent calqué aux précédents, avec des trames, des rouages et des personnages connus par coeur par l’auteur (si on prend le cas d’Henri Vernes et son “Bob Morane”, après 200 volumes… Oui je pense qu’il peut écrire très vite, voir même les yeux fermés pour ainsi dire). Cependant le produit reste spécifique et peut difficilement se comparer à un roman peaufiné, réécrit et taillé au cordeau (sans compté que les volumes sont bien souvent d’une qualité très inégale entre eux).
Quant à l’inspiration, elle tient tout de même un rôle majeur à mon sens, mais oui… elle ne fait pas tout, loin de là. Beaucoup de préparation en amont, c’est peut-être inutile pour certains (dépendant de leur expérience et du style du roman), mais beaucoup de travail en aval, c’est ce qui fait la différence entre un livre passionnant qu’on ne peut pas poser et un dont tourner les pages devient subitement une épreuve de levée de poids après les premiers chapitres.
Il serait intéressant de savoir combien de temps ont passé Simenon et consorts sur leurs PREMIERS romans (ceux qui n’ont jamais vu le jour et sont restés dans le fond d’un tiroir jusqu’à ce que leur maîtrise s’affirme). 😉
Merci pour le partage, j’ai pas encore lu le reste, mais c’est très interessant.
Je veux écrire un roman de fantasy et je me demandais si vous écrivez toujours comme ça?
De rien Steph.
Je ne suis pas certain d’avoir compris la question par contre… Est-ce que les articles peuvent s’appliquer à de la fantasy ? Ou est-ce que moi personnellement en tant qu’auteur j’utilise toujours cette « méthode » ?
Dans le premier cas, oui, je suis persuadé que les articles sont viables pour tout type de FICTION. Après pour la fantasy il faudra sans doute développer un plus les lieux et les personnages (avec races, alliances politiques…) Mais au demeurant la démarche reste la même.
Dans le second cas, non, je n’ai pas toujours utilisé ceci, uniquement pour mes trois derniers romans en fait. Pas pour les plus anciens, et jamais pour les nouvelles… Ça, en général ça reste de l’inspiration pure. Pour moi c’est un gestionnaire de temps, et une nouvelle étant bien plus rapide à écrire, je n’en ai pas vraiment besoin 😉
J’utiliserai l’épilogue pour clarifier mon usage personnel de la chose.
oui c’était pour le fantasy, merci.
[…] fait normal. Mâchouiller ses idées est une étape importante. Trucs et astuces intéressants : http://www.kanatanash.com/aticles/trucs-astuces-tutoriels/10-etapes-pour-concevoir-un-roman-de-ficti… 45.512126 -73.554387 Évaluez ceci : Share this:PlusJ'aimeJ'aimeSoyez le premier à aimer ce […]
J’avais un petit projet en tête et de fils en aiguille je suis tombée sur votre site, et en particulier sur ce dossier de conception de roman. Je n’en ai pas encore achevé la lecture, mais il me paraît fort bien construit, et pour moi qui suis une débutante dans ce domaine, j’espère et je sens déjà qu’il m’aidera énormément. Je tenais donc à vous remercier pour partager vos idées et votre expérience, car c’est un tel plaisir d’écrire et d’avoir les outils pour le faire^^
Bonjour Namyko,
Ravis que cette série d’articles puisse t’aider, c’est ça raison d’être 😉
Le premier est celui qui coûte le plus, une fois décidée et lancée, tu verras, ce n’est pas si épouvantable que je le laisse paraitre (notamment dans ma série sur les corrections 😛 )
Bon courage pour ton projet en tout cas.
Coucou Kanata,
Un petit message pour te remercier du travail accompli. Un retour sur tes propres expériences, c’est à mon sens ce qu’il y a de plus parlant, même si ça n’a pas du être facile pour toi.
Ca fait parfois mal de revenir sur ses expériences, surtout quand on s’est trompé. Mais c’est justement plus instructif que tout et c’est pour cette raison que tes travaux sur le sujet me paraissent mille fois plus intéressants que les dizaines de livres lus durant ces deux dernières années. (Je suis certainement davantage touchée parce que j’ai vécu/vis ? ces fameuses années d’errance 🙂 )
Quoi qu’il en soit, tu abordes un sujet qui est toujours soigneusement bâclé, à savoir la réelle préparation (Dans le domaine de l’écriture scénaristique, c’est le cas du moins).
Enfin voilà, merci pour ce partage et bon courage 🙂
Merci, mais si tu écris… tu as autant besoin d’encouragements que moi 😉
Bonne continuation. Pour l’écriture scénaristique, je te conseille mon autre série qui lui est dédiée : http://www.kanatanash.com/series/6-etapes-pour-concevoir-un-scenario/
J’avais pas vu ! Effectivement intéressant merci du lien 🙂
Sinon je peux être curieuse et te demander si tu écris toujours ? Etsi oui, quoi ? C’est vraiment par curiosité. 🙂
Me concernant, j’écris encore actuellement oui. Autrefois, je concevais des univers med-fan et nouvelles fantastiques, mais depuis deux ans je me suis lancée dans un univers post-apo pour un scénario long métrage, mais pour m’exercer, je travaille sur du CM (Concours dans 3 mois, faut que je me dépêche !)
Enfin voilà, encore merci pour tout, c’est vraiment noble de ta part que partager tout ça et je trouve qu’il y a dans ton travail des informations aussi (si ce n’est plus) importantes que dans les nombreux bouquins français ou anglais sur le sujet.
Ravis que ça serve 😉
Je n’écris plus de scénars, que du roman (et des nouvelles). Toujours (hyper)actif, 3 bouquins en 4 ans, le dernier en cours de correction.
plutôt Thriller/SF (Anticipation et… post-apo 😉 )
http://www.kanatanash.com/categories/ecrits/
J’adore les courts métrages ! Quel concours ?
Les sujets que tu abordes sont alléchants, j’ai vu que tu allais sortir un recueil de nouvelles, je vais surveiller, c’st un format qui m’intéresse beaucoup 🙂
La SF est un de mes grand amours, surtout coté anticipation et post-apo, c’est plaisant de trouver des auteurs français/francophone qui aiment ce genre, je trouve qu’il n’y en a pas assez.
Pour le concourt, il s’agit d’un petit concours départemental, dans le Lot, pour le festival de Gindou, en Midi Pyrénées. Je travaille sur un CM humoristique (J’avais un gros gros besoin de me changer les idées, donc j’ai opté pour une comédie).
Ha oui, moi en tout cas, je m’en lèche les babines 😛
Dans le recueil, tu trouveras de fait de la SF, de l’anticipation et du post-apo… Il n’y a pas que ça (il y a aussi du fantastique), mais il y en a définitivement !
Ben, tiens-nous au courant ici, on fera un peu de promo sur ce CM 😉