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La source

Publié par Kanata le 23 novembre 2012
Ceci est l'article 3 sur 10 de la série Du début à la fin

Titre

La source

Accroche

Tout à un début et une fin.

Préface

Le seul rescapé d’une expédition amazonienne, éreinté par des jours de fuite à travers la jungle, découvre une rivière bien singulière.

Description

Écrite en 2009 en réponse à un AT sur le thème de “L’eau”. Une des épopées historiques les plus courtes du monde vue à travers le témoignage du protagoniste.

12 000 signes

À paraître dans le recueil “Du début à la fin” aux éditions L’ivre-Book.

 

Mai-Ling

Publié par Kanata le 18 août 2012

Note

Les « textes à voix » comme leur nom l’indique, trouvent toute leur valeur lorsqu’ils sont parlés, et donc écoutés. Les liaisons, les élisions et leur rythme en général risquent de ne pas être retranscrits correctement par une simple lecture. C’est sans doute paradoxal pour un texte écrit, mais c’est aussi ce qui fait toute la force de la tradition orale et contée.

Description

Parce qu’ENFance et ENFer ont la  même racine, parce que je n’ai pas la même définition “d’évolué” que vous, parce qu’il y aura toujours des Mai-Ling…


 

J’ai pris un train ligne Z.
J’ai pris un train pas zen.
Direction la zone, la vraie.
C’est pas chez toi, c’est pas tout près.
Au terminus j’y retrouve nos patrons,
Loin de leur bureau et de leur maison.
Sortie Station Manille, ou quai Saïgon,
Mais eux sont venus en classe affaires, par avion.
Ils sont lâchés dans les bas quartiers,
Avec rien à commander, rien à gérer.
Dans leur agenda, il y a juste une adresse.
Ils cherchent sur leur plan cette maison pleine de promesses.

 

Moi ? J’étais venu pour oublier,
Ou je sais plus, peut-être pour me retrouver.
Eux ? Ils sont venus libérer leur stress,
À la recherche de narcotiques et de fesses.
Moi, en bateau, en train et à pied.
Je faisais le beau, le malin, je voyageais.
Eux, ils ont casé ça entre deux rendez-vous :
De 10 à 12, baiser une gamine pour quelques sous.
Moi, sur la route j’avais donné un peu d’argent
Pour qu’une famille n’ait pas à vendre son enfant.
Eux, avec leur penchant pervers et leurs dollars
Font perdurer ce trafic de salopards.

 

Mai-Ling tu t’occupais des cochons quand je t’ai vu.
Et malgré ta crasse et les haillons dont tu étais vêtu,
Tu avais encore l’espièglerie d’une gamine et la grâce d’un ange,
Et à tes parents j’ai versé le coût d’une carte orange,
Assez pour qu’ils puissent s’occuper de toi,
Assez pour qu’ils te gardent sous leur toit.
Mais quand je suis repassé dans ton canton,
Il n’y avait plus personne qui jouait avec les cochons.
Je n’ai pas eu besoin de demander ce que tu étais devenu,
Je savais qu’en ville, d’autres porcs jouaient avec ton corps nu.
Que même avec suffisamment d’argent,
Tu avais été vendue par tes propres parents.

 

J’aimerais dire que c’est inhumain.
Mais rendons-nous à l’évidence, il le faut bien,
Il n’y a en fait rien de plus humain,
Je connais pas d’autres mammifères qui prostituent leurs gamins.
Non, c’est le propre de l’homme tant de laideur,
Dans le règne animal, il n’y a pas de place pour cette horreur.
Prouvez-moi que j’ai tort s’il vous plait
Redonnez-moi espoir en notre espèce que je hais.
Donnez-moi de beaux arguments,
Que je puisse expliquer à Mai-Ling, dix ans,
Que si ses parents ont vendu son corps aux patrons,
Quelque part ça fait du sens, quelque part il y a une raison.

 

L’envol

Publié par Kanata le 20 février 2012

Titre

L’envol

Accroche

Pour certains d’entre nous, la fin n’est que le commencement.

Préface

Projet en cours d’écriture. Je n’en ai pas pour le moment. Tout dépend de mes recherches.

Résumé

Projet en cours d’écriture. Premier jet prévu autour d’octobre 2012.

Pitch

Des disparitions aux quatre coins de la planète, une organisation paramilitaire qui travaille sur des recherches de génétique interdites, un flic alcoolique sur le retour chargé d’enquêter sur une vague de crimes sordides de la banlieue sud parisienne, de vielles légendes qui ressurgissent, un mystérieux rôdeur.

Claire, une pigiste introvertie hantée par son passé, torturée par des cauchemars de plus en plus violents et réalistes, se retrouve propulsée au centre de ces étranges événements. Qui sont les membres de cette secte oubliée qui ressurgit ? Amis ou ennemis ? Que lui veut l’énigmatique personnage qui la talonne ?

À la frontière de la science et du folklore gît un secret jalousement gardé depuis des millénaires. L’enquête de Claire va la conduire à la croisée des chemins, une vérité édifiante qui lui viendra à un prix redoutable. Pour savoir… elle devra tout perdre.

Description

Écrit en 2012. Thriller fantastique sur fond de force intérieure, destinée, troubles de la personnalité, science et croyances païennes. L’idée de base de ce roman m’est venue en 2010. J’ai dû l’enfouir très profondément, car je finalisais « Forfait illimité* » à l’époque, et amorçais un étrange défi de roman-feuilleton qui me mena à « Marqueur 26 ». Bref… « L’envol » est un hybride, démarré en pur mode scriptural par l’écriture de deux scènes qui me hantaient, et que je dois désormais structurer pour en faire un vrai récit cohérent et captivant. C’est mon roman millésime 2012.

380 510 signes (en cours d’écriture).

Extraits Lire la suite de cet article »

Naturalis

Publié par Kanata le 6 novembre 2011
Ceci est l'article 7 sur 10 de la série Du début à la fin

Titre

Naturalis

Accroche

Evolution in motion

Description

Une digression de « Marqueur 26 » (le début, à peu de choses prêts) et de son univers, en réponse à l’AT n° 22 (clip “Iron” de Woodkid) du webzine “Les brèves du crépuscule“. ATTENTION, certains éléments du roman y sont injectés de manière prématurée, pour ceux qui préfèrent garder le suspens du livre entier, soyez prudent avec la lecture de cette nouvelle. Pour les autres, prenez la comme un pitch, une bande annonce 😉
Cette nouvelle est arrivée première et sera publiée dans le prochain numéro du webzine.

À paraître dans le recueil “Du début à la fin” aux éditions L’ivre-Book. (Nouvelle gratuite de promotion)

Texte complet Lire la suite de cet article »

Kyra – Elwynn Forest, Northshire Valley

Publié par Kanata le 25 juin 2011
Ceci est l'article 4 sur 4 de la série Kyra

I arrived at dusk. I always liked this time of the day. It’s darker yet still bright enough for the trained eyes to see, and the fauna is quiet, diurnal animals are not here anymore, and nocturnal ones haven’t replaced them yet, making it easier to sense danger to come.
I had all my fortune on me, that is a set of foot pad clothes, four peaces of rancid darnassian bleu cheese, a worn dagger, a hundred throwing knives and not a copper in my pockets.

As I approached the abbey, a guard spotted me and called to me. Since I wasn’t hiding, I casually came to him. Apparently they are short of guards in the area, and they are recruiting any good willing soul that knows how to handle a weapon or any kind of arcane. Since I need the money to properly equip myself, I decided to go see the guard’s superior, Marshal McBride, inside the abbey.
The marshal wasn’t blind, he knew what I was. And in normal circumstances we will not be on the same side. But those days are hectic, humans and alliance must face more and more raids from the horde side. Its not open war, but the skirmishes are enough work to keep most of the guards occupied in the far sides of the kingdom. And the marshal had some domestic issues of his own with a group of kobolds. He asked me to lower their threat by taking out ten of the kobold vermin.
So I left the abbey and venture in the nearby woods. The kobold weren’t even hiding, they had established a small camp right outside the eastern walls. They weren’t even a threat to me; I mean I could have crossed their camped with nothing else but a curious look from their part. But instead of that, I took my dagger and started to strike them. Two strikes and I could eviscerate one of those beasts. Took me less than five minutes to complete the job, I even got time to loot the corpses. It had been a long time for me since I had to fight like that, and it really awoke my senses.

Level 2

I felt I was quicker and more precise after a few kills.
I went back to the marshal, showed him the loot as proof of the killing, well not all the loot of course, I had hidden the 36 coppers I had found first. It was mostly ragged leather and flimsy chain clothes, a few apples and some spring water. That was enough for the marshal, he gave me my 25 coppers fee and I got to keep the loot, it was a fair deal, I had made more money from the loot than from the reward itself! Lire la suite de cet article »